La famille et les proches d'un entrepreneur de Zemmouri El-Bahri ont vécu un véritable cauchemar ces trois derniers jours après l'enlèvement de leur petite fille, âgée de 5 ans, par des ravisseurs qui ont exigé le versement de 5 milliards pour sa libération. La petite Narimane était devant le domicile de ses parents à Zemmouri lorsque quatre individus la prennent de force et l'embarquent à bord d'un véhicule pour prendre une direction inconnue. La petite fille est terrorisée, mais les ravisseurs arrivent à la calmer. Ce n'est que quelques minutes plus tard que la famille découvre la disparition de Narimane et alerte les services de sécurité. Les habitants du quartier où réside l'entrepreneur sont mis à contribution, mais aucune information n'a filtré durant toute la journée de mardi dernier. Ce n'est que tard dans la soirée que le père de la petite apprend que sa petite fille se trouve entre les mains d'un groupe de malfaiteurs originaire d'Alger. Un des ravisseurs a appelé au téléphone le père de Narimane et lui a demandé le versement de 5 milliards de centimes. L'auteur du coup de téléphone exige que la somme soit remise à Alger, mais après tractations, les auteurs du kidnapping revoient leurs exigences à la baisse et demandent un premier versement de 200 millions de centimes. Alertés par les parents de la petite fille, les gendarmes tendent une souricière aux ravisseurs et arrivent à localiser le lieu de détention de la petite fille. Il était 1h du matin lorsque les gendarmes débarquent à Zemmouri El-Bahri et libèrent Narimane qui se trouvait séquestrée depuis trois jours et deux nuits dans une villa. Les gendarmes arrêtent le principal instigateur de cet enlèvement qui avait en sa possession 200 millions de centimes représentant un premier versement. Mais ses trois acolytes dont l'auteur des coups de téléphone qui sont identifiés sont toujours en fuite. Un grand soulagement pour les gendarmes qui ont retrouvé Narimane terrorisée mais vivante dans une chambre fermée à clé. Il était 19h passées. Les premiers éléments de l'enquête font ressortir que les auteurs sont d'anciens employés du père de l'otage et parmi eux même un membre de sa famille. L'affaire fait l'effet d'une bombe et les gendarmes ont été félicités par les membres de la famille et de nombreux citoyens qui n'ont appris la nouvelle de la libération de Narimane que le lendemain soit hier matin. M. T.