Le wali de Blida a inspecté, mercredi dernier, dans la daïra d'El Affroun, une série de chantiers de projets en cours de réalisation pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux et veiller à leur bonne marche. Premier point de sa visite : le pôle universitaire qui prend forme sur une superficie de 250 ha et devant constituer une ville universitaire. Tous les lots dont la livraison est prévue pour la rentrée 2010, avec 27000 places pédagogiques et une cité universitaire de 18000 lits, y ont été lancés. Pour l'heure, 5000 places pédagogiques et 4000 lits réalisés à 70% devraient être fin prêts pour l'ouverture de l'année 2009-2010. Selon des sources proches du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'université comptera 4 instituts qui abriteront les filières de sciences juridiques et administratives (institut qui devrait ouvrir ses portes à la rentrée prochaine pour désengorger celui de Blida), des sciences économiques, des sciences sociales et humaines ainsi que la filière d'agronomie. Parallèlement, des travaux de voirie et réseaux divers constituant les commodités d'accompagnement du campus ont été mis en route. La deuxième halte a été le point de la digue de dérivation des eaux (située à la limite de la wilaya de Boumedfaâ et celle de Blida) de l'oued Djer vers le barrage El Moustaqbel (Bouroumi) pour un volume annuel de 21 m3 aux fins d'irrigation des terres agricoles de Mitidja-Ouest. Ce projet important a été réalisé par l'entreprise russe Aska.Les chantiers de construction de 50 et 110 logements sociaux locatifs à Oued Djer et 118 LSP et 230 LSL à El Affroun, ont fait l'objet de toute l'attention du wali qui s'est enquis des moindres détails relatifs à la qualité des travaux. A cet effet, il a eu à féliciter le bureau d'études et le maître de l'œuvre (l'entreprise Ammour) “pour le travail de qualité, de sérieux et d'innovation qu'ils ont fourni dans la réalisation des logements visités à Oued Djer” et a prodigué des encouragements aux chefs d'entreprises sur les 4 sites de construction d'El Affroun et Oued Djer dont il a eu à constater l'amélioration en matière de rapidité de l'exécution, la bonne organisation et le respect des normes de qualité et de service. “On est, peut-être, parvenu à vaincre les anciennes habitudes qui consistaient à nous " fourguer " n'importe quoi… Nous considérons que la qualité est un gage de bonne exécution et une marque de respect envers nous-mêmes et à l'égard de ceux qui vont habiter ces logements”, a-t-il souligné. Sur 1200 m linéaires et reliant la cité des 230 logements (dont une partie devrait être livrée en juin prochain), à l'entrée ouest de la ville d'El Affroun, qu'il prolonge, un boulevard au revêtement en pavé, aux bordures carrelées et aux talus agrémentés de ficus, est achevé à 60%. Il a fait aussi l'objet de la visite du wali.Le 5ème point de la visite a porté sur la 7ème tranche du programme de réalisation d'un collecteur des eaux pluviales d'El Affroun vers Bouroumi. La date d'achèvement des travaux prévue pour mars 2009 devrait être repoussée, compte tenu de certaines erreurs de conception initiales datant de 2003 et à l'origine de fuites. Le wali qui a écouté avec attention les détails qui lui ont été fournis par les différentes parties concernées par le projet, a expliqué sur le ton du conseil, mais avec fermeté, la nécessité de faire marche arrière pour rattraper ce qui a été perdu, et en recommandant de “ne pas craindre de corriger à temps ce qui mérite de l'être, quitte à démolir ce qui n'a pas été fait correctement et suivant les normes de fiabilité et sécurité afin de ne pas avoir plus tard à en subir les conséquences”, a-t-il dit en substance. Dans tous les chantiers inspectés, le wali a insisté sur le souci de qualité, du respect des normes et celui des délais de livraison. “Et si on peut faire bien et vite, c'est encore mieux”, a-t-il ajouté. La visite s'est terminée au stade d'El Affroun où des commentaires et des suggestions ont été formulés en vue de la réalisation de tribunes (après démolition de l'ancienne vétuste et trop petite) à la mesure de la pelouse en tartan de 4ème génération posée récemment. L'enveloppe de 31 millions de DA dont a bénéficié, à cet effet, l'APC s'est avérée insuffisante “à moins que, comme l'a suggéré le DJS, M. Mellah, la charpente (prévue, à l'origine, en béton) soit métallique. Son avantage : moins coûteuse et avec une durée de réalisation plus courte”. F. Seman