Une cinquantaine d'agents îlotiers chargés de l'environnement ont été recrutés par la commune d'Alger-Centre. Le but de cette louable initiative : améliorer la gestion urbaine par la sauvegarde du cadre de vie et la préservation de la salubrité publique. Ces agents sont, apprend-on chargés de veiller au grain, notamment pour ce qui est de la gestion des déchets ménagers (respect des horaires de jets) au sein de la commune. Ils sont également chargés de rapporter toute anomalie liée au réseau voirie, à l'éclairage. En somme, tous les points noirs nuisant à l'environnement dans cette importante commune, façade de la capitale. Plusieurs opérations d'assainissement, nous explique M. Bettache, vice-président à l'APC d'Alger-Centre, ont été menées depuis décembre 2007 et se sont étalées sur toute l'année écoulée. Elles ont concerné, dès avril 2008, plusieurs quartiers dont les quartiers Ahmed-Chaïb et Mokrane-Chaâbi, en collaboration avec certains Epic comme Asrout, Netcom et Hurbal. Les services de sécurité y ont également pris part. Sur le terrain, ces opérations ponctuelles appelées à se poursuivre, se traduisent par plusieurs rotations par jour des camions de Netcom, le lavage des rues, la désinfection par la dératisation, entre autres, l'enlèvement des piquets et la réfection des nids-de-poule. Notre interlocuteur a attiré notre attention sur l'importance du tonnage des ordures ménagères. En effet, sur le tableau récapitulatif les quantifiant, les déchets ont atteint 85 tonnes ! Détail de taille qui a fait dire à M. Bettache que le tri sélectif des déchets urbains, ce n'est pas pour demain et que la meilleure façon de faire respecter la loi est l'application de sanctions à l'encontre des contrevenants. Concernant la gestion urbaine, les agents îlotiers contribuent à l'établissement d'un rapport hebdomadaire sur les anomalies liées aux fuites d'eau, aux eaux usées, à l'éclairage défaillant dans certains quartiers, à la dégradation de la chaussée, aux avaloirs bouchés, aux constructions illicites sur la voie publique, etc. Dans un autre chapitre, il est question ajoute M. Bettache, de sensibilisation à la création – par les locataires – d'un syndicat et à la réhabilitation de certaines fonctions dont celle du concierge, la vétusté du tissu urbain de la capital exigeant des solutions palliatives urgentes. N. R.