Une propension relativement ascensionnelle dans le nombre des accidents de la circulation a été enregistrée, apprend-on auprès du commandant de la Gendarmerie nationale (en charge du service) survenus à travers le territoire de la wilaya durant l'année 2008. Le chiffre passe, en effet, de 601 en 2007 à 603, entraînant la mort de 77 personnes et 1 176 blessés, contre 65 décès et 1 095 blessés en 2007. Les routes nationales, notamment les 23 et 14, assemblent le plus gros lot du macabre bilan, avec respectivement 98 et 108. Dans ce sillage, notre interlocuteur précisera que 149 accidents ont eu lieu après les heures de travail, soit entre 18 heures et minuit, 145 entre 15 et 18 heures et 120 entre 9 heures et midi. Nonobstant, les dimanches et jeudis sont les journées où le plus d'accidents sont enregistrés.Quant aux périodes les plus sensibles, elles s'étalent principalement sur cinq mois, à savoir de juin à octobre. En substance, ce dernier n'a pas aussi manqué de souligner que 83,32% des accidents ont pour cause le facteur humain. Par ailleurs, le bilan montre que 9 396 permis de conduire ont été retirés durant cette période où l'on note 9 178 délits liés au code de la route et 2 106 à ceux de la coordination, tout comme on a signalé l'établissement de 6 210 contraventions et 47 711 procès.Sur ce dernier point, le commandant du groupement affirmera que seuls 6 126 amendes ont été régularisées, soit un taux de 12,84% ayant totalisé un montant de près de 499 millions de centimes sur un montant global dépassant les trois milliards de centimes représentant la valeur total des amendes. Au demeurant, le colonel Mekhalfa déclarera, en marge de cette conférence, que la wilaya de Tiaret connaîtra, durant cette année 2009, la mise en place de nouvelles brigades à Sebain, Tagdempt et Sidi Ali Mellal, ainsi qu'une brigade de recherche à Tiaret et une autre pour la sécurité routière à Rahouia. Dans ce sillage, ce dernier soutiendra que la tutelle ambitionne de réaliser au préalable une brigade pour chaque commune, comme il précisera que son département est arrivé à un rapport d'encadrement de un gendarme pour 778 habitants, alors qu'il était de un gendarme pour 1000. Pour conclure, il ne manquera pas de mettre en exergue le comportement positif de certains citoyens qui ont, en fin de parcours, appris à mettre en œuvre leur civisme en alertant les services de la gendarmerie dès qu'une anomalie quelconque est remarquée. R. SALEM