APC de BoumerdÈs Retrait de confiance au maire Selon un procès-verbal établi devant un huissier de justice daté du 27/01/2009 envoyé au chef de daïra de Boumerdes et au wali de Boumerdès et conformément à l'article 55 du code communal, dix élus sur les onze que compte l'APC de Boumerdès ont décidé de retirer leur confiance au président de l'APC, M. Sarni Mohamed, élu sur la liste du PT qui est à la tête de l'assemblée depuis l'élection du 29 novembre 2007. D'après le même rapport, ces élus, issus de différentes bannières politiques y compris les élus du PT, reprochent au président élu “la mauvaise gestion des biens communaux et des affaires de la collectivité, le travail fractionnel sans informer les membres de l'assemblée, la dégradation de l'état de la ville et des quartiers de la commune et d'autres griefs”. Les élus comptent se réunir samedi ou dimanche pour entériner leur décision par voie de délibération car, selon l'article 16 du code communal, une telle décision est subordonnée à une délibération de l'Assemblée populaire communale laquelle doit être convoquée que par son président. Les élus affirment qu'ils respecteront toute la réglementation prévue par le code communal mais tiennent toutefois à afficher leur détermination à effectuer le changement à la tète de la mairie de Boumerdès “dans l'intérêt de la collectivité et de la population et sans toucher à la dignité de quiconque”, précisent-ils. À noter que le wali de Boumerdès a notifié avant-hier la décision de suspension de Tamma Laïd membre de l'APC élu sur la liste du PT qui avait fait, pour rappel, l'objet d'une plainte déposée à son encontre par M. Sarni au sujet des attributions controversées des chalets. M. T. LaÂzib El-kalaâ (Oued-Ghir) La population conteste un transfert de poulaillers dans sa région Le transfert éventuel des poulaillers d'Ibourassen vers la forêt de Boukfou du village Laâzib El-kalaâ dans la commune de Oued Ghir est sujette à une vive contestation citoyenne de ce dernier village. En effet, l'opposition des citoyens de cette région au déplacement de ces poulaillers dans leur forêt remonte à 2004 lorsqu'il adresse une requête d'opposition, accompagnée d'une pétition de la population, adressée au directeur des services agricoles de la wilaya à travers laquelle les habitants du village Laâzib El-kalaâ ont exigé de cette institution de diligenter une commission en vue “de vérifier la régularité de cette opération de transfert du poulailler”. Ce à quoi les travaux de l'EAC à laquelle appartiennent les deux poulaillers ont été, selon la déclaration d'un groupe de citoyens du village Laâzib El-kalaâ, ont été suspendus. à leur étonnement général, le propriétaire a repris ses travaux et un hangar a été bâti pour “recevoir la volaille”. Rebelote alors du côté de la population qui revient à la charge du problème en alertant les pouvoir publics. Au-delà des odeurs nauséabondes que dégagent, et que l'ont sait, de pareilles activités commerciales, les habitants pétitionnaires dudit village soulèvent le préjudice causé à l'environnement de par la déforestation du site de Boukfou qui s'étale sur une superficie de 30 ha. L. OUBIRA