Rien ne va plus à l'APC de Sidi Daoud, dans la wilaya de Boumerdès, où 8 sur les 9 élus que compte la commune ont décidé du retrait de confiance au président de l'APC, élu sur une liste indépendante. Les contestataires, 2 indépendants, 2 FLN, 2 rnd et 2 Hms, accusent ce dernier, notamment de “mauvaise gestion, recrutement anarchique du personnel, surfacturation de certains produits acquis par la commune, encouragement des constructions illicites, dissimulation de documents administratifs, attribution irrégulière de chalets et marginalisation des membres de l'APC”. Les élus, qui se sont réunis au siège de l'Assemblée en présence d'un huissier de justice, conformément à l'article 55 du code communal, demandent aux autorités locales d'approuver leur décision et insistent pour la mise en place d'une commission d'enquête afin de faire la lumière sur la gestion des affaires communales. Contacté par nos soins, le P/APC réfute ces accusations et s'interroge sur les motifs réels ayant conduit ces élus à prendre une telle position, notamment 6 d'entre eux, qui ont pourtant démenti ces mêmes accusations, il y a de cela juste 6 mois, lorsqu'elles étaient exprimées par 2 élus seulement. “Qui a pu changer l'attitude de ces élus si ce n'est l'approche des élections et l'envie de s'approprier certains privilèges de fin de mandat”, précise le P/APC, M. Hadjeres, qui ajoute que la gestion de la commune est assurée convenablement et que plus d'une centaine de mises en demeure ont été adressées aux personnes ayant construit illicitement, mais il se trouve que deux élus figurent sur cette liste dont l'un a érigé un local sur le trottoir. M. T.