Le taux de crédit de consommation en Algérie est estimé actuellement à plus de 40% des financements des banques, l'habitat vient en tête suivi des crédits véhicules qui représentaient chez certaines banques entre 20 et 25% du volume des financements. Les crédits aux particuliers ne représentent que 8 à 10% du portefeuille des banques, soit environ 210 milliards de dinars sur les 2 100 milliards de dinars qui constituent le montant total des crédits alloués par les banques de la place. Le prix est l'élément essentiel de la décision d'achat du consommateur algérien. La marque devient un élément de choix seulement si son prix est raisonnable. Une part non négligeable du budget des ménages va aux dépenses de logement et de nourriture. Malgré la nette amélioration du pouvoir d'achat des Algériens, le pays reste assez éloigné de ce que l'on appelle une société de consommation. Les Algériens restent prudents dans la gestion de leurs revenus. L'inflation mal maîtrisée, notamment sur les produits de première nécessité en raison de l'envolée de leurs cours sur le marché mondial, incite les ménages à une certaine retenue. Le crédit à la consommation est récent. 60% des crédits accordés aux ménages sont orientés vers l'immobilier (très cher en Algérie), 40% vont vers les crédits à la consommation (automobile, électroménager, informatique, ameublement). B. K.