Boumerdès Sit-in des commerçants devant le siège de la wilaya Une centaine de commerçants, exerçant au niveau du marché hebdomadaire de Boumerdès, ont observé, avant-hier, un sit-in devant le siège de la wilaya pour exprimer leur désapprobation à la décision des autorités de la wilaya de leur interdire d'entreposer leurs étalages sur l'artère principale de Oued Tatareg, jouxtant la place du marché. “On ne nous a pas averti ni informé de cette décision injuste”, affirment les protestataires qui précisent qu'ils exercent leurs activités sur les lieux depuis plus de dix ans sans aucun problème. Contacté par nos soins, un responsable de la wilaya a affirmé qu'à aucun moment ces commerçants ont été interdits d'exercer leur activités et que cette décision vise seulement à empêcher l'occupation des trottoirs et des artères. De leur côté, les responsables de l'UGCCA ont demandé à l'APC de Boumerdès de prendre les dispositions nécessaires pour aménager des places qui doivent accueillir ces marchés comme l'avait exigé le wali de Boumerd!s. “Nous aurions souhaité que ce genre de décision intervienne en parallèle avec les opérations d'aménagement des espaces devant accueillir les commerçants”, affirment les responsables de l'UGCCA qui se sont entretenus, hier, avec le secrétaire général de la wilaya. Pour rappel, la wilaya de Boumerdès a engagé, depuis une semaine, une grande opération contre le marché informel et des instructions ont été données aux communes afin d'entamer les opérations d'aménagement pour organiser les sites devant accueillir ces marchés. Une cellule de suivie a été même mise en place pour évaluer sur terrain l'avancement de l'opération qui concerne plus de 63 marchés informels où exercent plus de 1 689 commerçants. M. T. Issers Deux personnes mortes asphyxiées Un homme de 96 ans et son épouse de 93 ans sont morts récemment, intoxiqués au monoxyde de carbone, à leur domicile au village Chlout, situé sur les hauteurs des Issers, a-t-on appris de sources hospitalières. Leur petite-fille âgée de 10 ans a été sauvée in extremis par les médecins du service de réanimation de l'hôpital de Bordj Menaïel où elle a été évacuée, ajoutent les mêmes sources. Selon les premiers éléments de l'enquête, les victimes sont mortes après avoir inhalé du monoxyde de carbone émanant d'un chauffage fonctionnant avec au gaz butane. La découverte macabre a été faite par un parent du couple qui a aussitôt donné l'alerte. Les éléments de la Gendarmerie nationale, accompagnés de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux du drame et après constat des décès, les corps ont été acheminés vers la morgue de l'hôpital de Bordj Menaïel. M. T.