À quelques épais cumulus gorgés d'averses de là et aux abords d'Oued S'mar, peut-être bien qu'ils regarderont à deux fois ces messieurs de l'honorable municipalité avant d'y dérouler le rouleau de feuilles d'aluminium du lot d'étanchéité au-dessus de la douzaine de classes qu'ils projettent de construire à la cité Ali- Khodja du hameau. Ainsi donc, l'impact sera double, sinon qu'ils feront d'une pierre deux coups. Ainsi, ils prémuniront les enfants contre les bobos de la douche écossaise et feront faire de substantielles économies à leurs parents dont l'érosion du pouvoir d'achat ne permet ni ce genre d'extravagances ni d'honorer l'onéreuse ordonnance du pédiatre. Donc et partant du cas de Bab Ezzouar qui fera… école, il s'agit d'ouvrir l'œil et le bon, particulièrement lors de la mission de contrôle et du suivi de l'évolution du chantier où, dit-on, tout se joue à l'économie sur l'échafaudage. D'autant plus qu'il s'effectuera durant la belle saison. Dans le cas où l'on rate le coach, bonjour les dégâts et tout s'en ira à l'eau où la crue d'oued est à côté. Qu'il soit donc concédé ici l'aspect de rabat-joie, mais cela n'exclut pas de penser à l'adage populaire : “Cela n'arrive pas qu'aux autres”. N. D.