Après la surprenante démission de Djamel Menad de la barre technique de la JSM Béjaïa, les dirigeants béjaouis n'ont pas tardé à lui trouver un remplaçant de gros calibre en la personne de Jean-Yves Chay, puisque l'ancien coach français de la JS Kabylie et du Raja de Casablanca a déjà rallié la capitale des Hammadites depuis vendredi dernier pour finaliser son contrat avec le président Tiab. Certes, le technicien angevin n'est pas encore officiellement entraîneur de la JSMB, mais c'est tout comme dans la mesure où les choses semblent évoluer dans le bon sens et que tout porte à croire que Chay est bien parti pour une nouvelle révolution dans la vallée de la Soummam, lui qui est désormais bien lié sportivement et sentimentalement à une région qui lui est désormais chère, la Kabylie. Contacté hier à l'hôtel Essalem de Béjaïa, où il loge depuis son arrivée en terre algérienne, Jean-Yves Chay nous a confirmé : “tout le bonheur à revenir en Kabylie”, même s'il ne veut pas encore précipiter les choses avant de signer officiellement le contrat le liant à son nouveau club. “Grâce à un ami commun, les premiers contacts avec la JSM Béjaïa ont été établis la semaine dernière, et c'est ainsi que j'ai rencontré le président Boualem Tiab, lundi dernier, à Marseille. Cette première rencontre, qui fut conviviale et chaleureuse, a donc donné lieu à une invitation du club pour me rendre à Béjaïa et étudier sur place toutes les modalités d'un éventuel recrutement, surtout que l'équipe qui est bien classée en championnat s'est retrouvée sans entraîneur après la démission de Djamel Menad”, nous dira Chay qui a été, d'ailleurs, chaleureusement accueilli, vendredi dernier, par le vice-président de la JSMB, Djamel Choulak, et confortablement installé à l'hôtel Essalem. C'est ainsi qu'il devait assister hier après-midi à la reprise des entraînements des joueurs béjaouis, qui ont bénéficié de quatre jours de congé en raison de la mini-trêve imposée par la coupe et la mise à jour du calendrier du championnat “Avant de repartir en France pour donner ma réponse définitive au président Tiab, que je dois revoir lundi prochain à Marseille, j'ai envie de tout savoir sur tout ce qui touche à la vie du club et à ses perspectives, mais j'avoue qu'un tel challenge m'intéresse au plus haut point car si ce n'était pas le cas, je n'aurais quand même pas effectué ce déplacement en Algérie”, dira encore Jean-Yves Chay qui devait être présenté hier après-midi aux joueurs appelés à reprendre donc le chemin de l'entraînement sur le terrain annexe du stade de l'Unité maghrébine, où le technicien français devait retrouver son ex-capitaine de la JS Kabylie, Brahim Zafour, avec lequel il a toujours entretenu d'excellentes relations du temps où il avait remporté la Coupe de la CAF et le championnat d'Algérie avec les Canaris. “À l'idée de revivre des moments aussi mémorables, il est évident que cela m'intéresse de vivre une nouvelle aventure tout aussi passionnante avec la JSM Béjaïa qui recèle quand même de bons joueurs et des dirigeants qui aiment beaucoup leur club”, conclut Jean-Yves Chay avec son amabilité légendaire. D'ici ce soir, ou au plus tard demain, on saura si Chay sera finalement le quatrième entraîneur français après Alain Michel (MCA), Jean-Christian Lang (JSK) et Christian Dalger (RCK) à entamer cette phase retour du championnat à la barre technique d'un club algérien, lui qui connaît par-dessus toute la réalité du football algérien pour avoir déjà drivé à deux reprises la JSK en 2002, puis en 2006 avant de rallier le Maroc où il avait entraîné, la saison dernière, le Raja de Casablanca du temps où son compatriote et ami Lang était à El-Djadida. Mohamed HAOUCHINE