Keddara Une commune sans pharmacie Réputée par son important big barrage qui alimente toute la capital en eau potable, la commune de Keddara située sur les hauteurs de Boudouaou, chef-lieu de daIra dont elle relève, est l'une des communes les plus déshérités de l'Algérie profonde. Ses habitants, qui ont souffert le martyre durant la décennie noire, continuent à souffrir du manque de commodités les plus indispensables pour une vie décente. Lors d'une virée dans cette commune dont le nombre d'habitants ne dépasse pas les 8 500 personnes, nous avons constaté que cette localité est dépourvue de pharmacie. “On n'a pas de pharmacie dans notre commune. Pour une boîte de paracétamol, il faut parcourir une trentaine de kilomètres, jusqu'à Boudouaou”, nous a déclaré un citoyen dépité. Il faut dire que beaucoup de pharmaciens préfèrent travailler dans des grandes villes et ne pas s'aventurer à s'installer dans des villes comme Keddara, comme nous le dira une pharmacienne exerçant comme vendeuse dans une pharmacie privée : “Je travaille provisoirement comme vendeuse car j'ai postulé pour ouvrir une officine mais je n'ai pas trouvé l'endroit adéquat pour m'installer, là ou j'ai postulé ils m'ont signifié que c'était trop chargé.” Les habitants de Keddara ne perdent pas espoir de voir un jour l'ouverture d'une pharmacie. Nacer Zerrouki AIN DEFLA Des microcrédits accordés au secteur de la pêche Des accompagnateurs dépendant de la direction générale de l'Agence nationale de gestion des microcrédits sont à pied d'œuvre pour orienter et accompagner les jeunes les investisseurs dans leurs démarches visant à la création des microentreprises. À cet effet, une convention a été signée entre l'Angem et la Direction de la pêche et des ressources halieutiques de Aïn Defla, Djelfa, Tissemsilt et Médéa. Cette convention définit le cadre général de création de microentreprises dans le domaine de l'aquaculture et de la pêche continentale et vise l'identification des projets à développer dans ce secteur et dans les activités annexes, la localisation des sites à exploiter à Aïn Defla, Djelfa, Tissemsilt et Médéa, la formation à dispenser aux jeunes porteurs de projets. L'Angem prévoit d'accompagner les jeunes porteurs de projets dans leurs démarches de création d'entreprises, contribuer à la formation, procéder à la sélection et à l'étude des dossiers dans le cadre de la réglementation en vigueur ainsi que de prendre d'autres mesures visant l'encouragement de l'investissement dans ce secteur. Le coût des projets varie entre 30 millions et plus de 200 millions de centimes sur le plan national. Le dispositif de financement n'exige aucune limite d'âge pour l'octroi d'un crédit et aucune condition particulière concernant le lieu d'exercice de l'activité. Le travail à domicile est également pris en charge par l'Angem qui rassure les jeunes que le traitement des dossiers se fait d'une manière très rapide dans l'ensemble des bureaux de l'agence au niveau national. Le directeur de la pêche a également annoncé qu'une convention similaire sera signée la semaine prochaine avec la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) pour la prise en charge d'une autre tranche de la population. MOHA B.