Après avoir séjourné à Tizi Ouzou durant une douzaine de jours et vécu des moments mémorables à l'occasion du jubilé d'Ali Benlahcène, l'ancien coach de la JSK, Stefan Zywotko, a regagné hier sa Pologne natale. Malgré le poids de ses 83 ans, Stefan a effectué toute une gymnastique pour faire face aux nombreuses sollicitations et invitations de son club, la JSK, ses ex-joueurs ainsi que de nombreux médias qui ont tenu à rendre un vibrant hommage au polonais. “Durant ces derniers jours, j'ai vécu sur un véritable nuage !”, nous disait-il hier matin, avant de quitter Tizi Ouzou pour Alger, où il était encore invité par Djamel Menad et Mouloud Iboud. Après avoir passé quatorze ans (1977/1991) à la JSK, où il a gagné 2 coupes d'Afrique des clubs champions en 1981 avec Khalef et en 1990 avec Fergani, ainsi que plusieurs titres nationaux, dont deux doublés en 1977 et 1986, Zywotko a retrouvé sa chère Kabylie après douze années d'absence. “Je suis heureux, car j'ai réussi un véritable pèlerinage dans une région qui m'avait adopté et que je garde à jamais dans mon cœur et mon esprit”, dira encore Stefan. Il s'est rappelé les bons souvenirs des années de gloire. “Mon meilleur souvenir, dit-il, est la première victoire en coupe d'Afrique face au Vita Club du Zaïre avec le retour victorieux de Kinshasa et surtout l'accueil triomphal à l'aéroport d'Alger”, se souvient-il, même s'il garde comme mauvais souvenir la fameuse défaite en finale de coupe d'Algérie face à l'USM Bel-Abbès en 1991 (2-0). À la question de savoir s'il était intéressé de reprendre du service à la JSK, Zywotko sourit : “à 83 ans, je suis encore capable de travailler, mais il faut savoir qu'il faut plusieurs années pour rebâtir un grand club comme le Jumbo-Jet des années 1980. C'est pour cela que je regrette personnellement que la JSK ait changé trop d'entraîneurs ces dernières années, j'espère seulement que la JSK, qui a réussi l'exploit de remporter trois coupes de la CAF consécutives, retrouve aussi sa suprématie nationale. J'espère enfin que tous les anciens joueurs et dirigeants du club unissent leurs efforts autour de Cherif (entendez par là Hannachi) pour redonner à la JSK sa grande notoriété”, conclut Zywotko. M. H.