C'est un véritable cri de détresse que vient de lancer un père de 5 enfants, âgés entre 6 mois et 17 ans, aux autorités suprêmes du pays, dont le chef de l'Etat, le Premier ministre et le ministre de la Justice. Licencié lors des évènements du Printemps noir de Kabylie, cet ex-agent du centre pénitentiaire d'Azzazga a obtenu la décision de réintégration dûment signée par le wali de Tizi Ouzou. Hélas ! Ladite décision est restée lettre morte en dépit de l'accord signé entre le chef de gouvernement et le mouvement citoyen lors des précédentes négociations concernant la réintégration des travailleurs licenciés depuis 2001 en Kabylie. Devant cet état de fait, ce citoyen, qui ne voit rien venir, a adressé un ultime appel aux services du Premier ministre pour sa réintégration. F. A.