Il y a quelque temps, et pour rendre le trafic routier plus fluide, des travaux d'élargissement du tronçon reliant Azazga à Adekar sur de la RN12 ont été menés en plusieurs endroits de cette voie aux multiples virages, empruntée quotidiennement par de milliers de véhicules, notamment des camions à grand tonnage acheminant une diversité de marchandises à partir du port de Béjaïa vers la capitale et vers d'autres wilayas du pays. Néanmoins, d'importants glissements de terrain ont été signalés çà et là où parfois des paries des falaises rocheuses se détachent entièrement de leur site naturel les unes après les autres en cette période hivernale, et avancent progressivement vers la chaussée pour bloquer le passage, contraignant les services concernés d'intervenir avec leurs engins pour déblayer la voie. “Il ne se passe pas une journée sans que l'on remarque de nouveaux affaissements, la boue mélangée aux pierres drainées par des eaux pluviales rendent la circulation plus difficile sur cet axe et le risque d'éboulement demeure omniprésent”, a indiqué un chauffeur habitué de ce tronçon routier. Cette route forestière qui traverse la forêt de l'Akfadou a subi ces dernières années d'importantes dégradations en raison de la coupe de bois illicite utilisé en hiver comme combustible dans le chauffage domestique et comme perches (pied droit) dans les constructions, surtout lorsqu'on connaît le rôle important de ces végétaux dans le maintien du sol, et pour faire face à cette calamité naturelle dont l'homme est le principal accusé, des gabionnages ont été posés à des coûts faramineux pour bloquer quelque peu les éboulements ou du moins ralentir un tant soit peu le mouvement des boues et des masses rocheuses qui constituent un réel danger pour les automobilistes. H. A.