Les nombreux postulants qui misaient sur une annulation, ou à défaut sur l'exclusion, de soi-disant indus bénéficiaires qui figuraient sur la liste des 85 bénéficiaires de logements sociaux, élaborée par la commission de daïra de Hammam-Bou-Hadjar et affichée il y a moins d'un mois, ont vite déchanté. Et pour cause, la commission de recours, installée au niveau de l'APW de Aïn Témouchent vient de donner son verdict en confirmant à cent pour cent le travail effectué par la commission de daïra. Celle-ci, rappelons-le, et ce, malgré toutes les difficultés du monde éprouvées pour l'épluchage des 4 000 dossiers enregistrés au niveau du service concerné, a réussi son pari. Ainsi, en dépit du mécontentement de ceux qui méritent d'être portés et dont les noms ne figuraient pas, dans la mesure où l'offre ne représente qu'un plus de 2% de la demande, cette distribution a été effectuée selon les conditions définies par le barème. Raison pour laquelle et ce, contrairement aux distributions antérieures, nous n'avons constaté aucun mouvement de contestation de la part des citoyens qui se sont sentis lésés. Les 350 recours introduits auprès de la commission ad hoc n'ont pas abouti puisqu'aucun bénéficiaire de logement social qui figurait sur la liste n'a été rayé. Cependant, certains, pour des raisons inavoués, ont tenté vainement d'exploiter le mécontentement de pauvres malheureux postulants qui n'ont pas eu la chance de figurer sur la liste en les incitant à se manifester à l'instar de ce groupe qui s'est déplacé à Alger avant même l'extinction des délais de recours. Le résultat de la commission de recours vient donc de désavouer les manipulateurs et par ricochet conforter Mme Abdoun Rachida fraîchement installée à la tête de la daïra en sa qualité de présidente de la commission de distribution de logements sociaux. Il est utile de rappeler que la cité des Thermes a bénéficié d'un programme de 200 logements sociaux au titre de cette année dont 70 à Hadjairia et 50 à Aïn Beïda, une localité qui sera appelée à connaître un essor considérable en termes de développement socioéconomique en raison de la saturation du tissu urbain au niveau de la commune mère Hammam Bou-Hadjar. M. LARADJ