Le petit Kemkem, venu au monde il y a deux semaines, n'a pas encore de prénom. Ce n'est pas parce que ses parents ne lui en ont pas trouvé un, mais c'est à cause de l'entêtement des services de l'état civil de la commune d'Aïn Ousséra (Djelfa) qui refusent d'inscrire le prénom d'origine berbère Syphax sur leur registre, sous prétexte qu'il n'existe pas dans la nomenclature des appellations admises. Mais, une question s'impose : des noms comme Massinissa, Jugurtha, Juba et d'autres prénoms berbères, ou encore des prénoms occidentaux étant assez courants dans d'autres wilayas, qu'est-ce qui empêche ladite administration de porter sur son registre le nom de cet illustre guerrier berbère qui combattit les armées romaine et carthaginoise ?