Béjaïa Lancement imminent des travaux d'évitement de la ville de Kherrata Inscrit en 2007, le projet d'évitement de la ville de Kherrata verra le lancement des travaux dans les toutes prochaines semaines, apprend-on de la Direction des travaux publics. Kherrata, ville historique, n'est traversée que par une seule route nationale qui voit défiler chaque jour près de 15 000 véhicules, dont près du tiers sont des poids lourds qui relient le port de Bejaïa aux wilayas de l'Est. Cette petite ville, coincée entre les montagnes rocheuses, est au bord de l'asphyxie. Lancée en 1995, l'étude de réalisation a été achevée, mais ce vieux projet n'a été inscrit que douze ans plus tard. Il consiste, pour sa première phase, en la réalisation de deux viaducs (600 m et 350 m), de deux tronçons de route et d'un échangeur. Le budget initial de 450 millions de dinars alloué à ce projet avait été jugé insuffisant par un cadre de la direction des travaux publics qui estime le coût réel des ouvrages à 1,5 milliard de dinars. Un montage financier commun entre le ministère des Travaux publics, la wilaya et l'APC devra prendre en charge le financement de la réalisation. SaId L. Les dispositifs d'emplois vulgarisés Des réunions d'information et de sensibilisation sur les différents dispositifs d'emplois sont organisées à travers quelques daira de la wilaya de Béjaîa depuis dimanche dernier et ce, jusqu'au 4 avril prochain. Ces rencontres de vulgarisations, Angem et Cnac sont déstinées en directions des jeunes et du mouvement associatif. Les dairas Akbou, Kherrata, Sid-Aich, Seddouk, Amizour, Tichy, et enfin Béjaïa sont les localités retenues pour abriter ces rencontres au profit des jeunes et du mouvement associatif de leurs régions respectives. L. OUBIRA CLÔTURE DE LA CAMPAGNE OLEICOLE À LARBAA NATH IRATHEN Une récolte abondante La campagne oléicole sera bientôt clôturée à Larbaâ Nath Irathen ayant pour résultat une récolte abondante et ce, contrairement aux périodes de vaches maigres qu'elle a connues. À ce stade, les olives sont acheminées vers leur destination finale où elles subiront une transformation dans les 22 huileries implantées dans la daïra (LNI et Aït Aggouacha). Chacun y va de son choix. Priorité à la qualité et quantité. Dans la région de Larbaâ Nath Irathen où domine une agriculture de montagne, notamment l'arboriculture rustique, l'olivier occupe la place d'honneur avec une surface totale de 1100 hectares. S'agissant de récolte, la surface récoltée est de 1 000 ha avec un rendement en olives de 30 quintaux/ha. à Aït Aggouacha où l'olivier occupe une surface de 90 ha, la surface récoltée est de 86 ha ayant fourni un rendement en olives de 30 quintaux/ha. Le rendement en huile est de 20 litres au quintal. Il était de 15 l/q en décembre, c'est-à-dire en début de campagne. L'année passée, ce rendement était dérisoire. Le prix d'un litre d'huile d'olive revient à 400 DA. Selon les spécialistes et agriculteurs de la région, le rendement aurait pu être meilleur si toutes les oliveraies étaient entretenues. Malheureusement, l'enclavement, le manque de pistes agricoles dans certaines localités font obstacle aux riverains pour entretenir leurs oliviers, donc à aspirer à une récolte plus consistante. A. BELMILOUD.