En plus des efforts de formation et d'accompagnement psychologique et social des effectifs qui sont en cours, la DGSN se modernise. C'est ce qui ressort des déclarations faites, hier, à l'Ecole de police de Annaba par le DGSN, Ali Tounsi, lors d'un point de presse animé en marge de la cérémonie de sortie de deux promotions de policiers portant le nom du chahid Hafsi-Lakhdar. Selon Ali Tounsi, la couverture sécuritaire qui se situe, aujourd'hui, entre 75 et 80% à travers le pays grâce aux 160 000 policiers sur le terrain, atteindrait les 100% à la fin du programme quinquennal, soit d'ici fin décembre prochain. “Fin 2009, les citoyens de toutes nos villes et nos villages pourront compter sur un policier en cas de besoin”, fera remarquer Ali Tounsi. “Nous devrons anticiper sur la nouvelle criminalité par des études prospectives, particulièrement en ce qui concerne la cybercriminalité et les crimes économiques. Pour ce qui est de la petite criminalité, des équipes spéciales sont formées en permanence pour la contrer”, expliquera Ali Tounsi, faisant allusion aux programmes de développement de son secteur. Ce dernier se veut à l'écoute des besoins de la société d'ailleurs, selon le DG de la Police nationale, pour qui “la création de nouveaux commissariats dans les localités qui n'en ont pas, se fait, généralement, à la demande des citoyens”. D'un autre côté, pour ce qui est de la couverture sécuritaire de la présidentielle, en cours, ou du futur Festival africain, M. Tounsi devait ajouter que “des mesures et des moyens de sécurité seront mis en place comme nous l'avons toujours fait en pareilles occasions, sans mesures spéciales”. La gestion rationnelle des ressources financières affectées à la Sûreté nationale a été traitée par Ali Tounsi. “On voit où va notre argent, et comment il est utilisé, nous ne lésinons pas sur les moyens pour la formation des policiers”, précisera le directeur général de la Sûreté nationale. Le patron de la police nationale s'est rendu à Kherraza où il a inauguré un commissariat extra muros, le premier dans ce secteur. Une unité qui compte dans sa circonscription des points dits “chauds”, comme Essarouel où les agressions sont quasi permanentes. Hafiza M.