Les mesures applicables lors de l'importation et l'exportation de médicaments à usage vétérinaire ont été définies par un décret exécutif publié au Journal officiel n°16. Adopté par le Conseil du gouvernement au mois d'octobre dernier, ce texte réglementaire vise à renforcer le contrôle de conformité des médicaments dont l'impact sur la santé animale et la santé publique est important. Il définit les dispositions générales relatives aux conditions qui entourent l'importation et l'exportation des médicaments destinés à l'usage vétérinaire. L'importation de ce type de médicaments est exercée par des importateurs agréés par le ministre chargé de l'autorité vétérinaire conformément à des modalités fixées par un arrêté ministériel, précise la même source. “L'importateur de médicaments à usage vétérinaire est tenu de s'approvisionner auprès des laboratoires fabricants agréés dans leur pays d'origine par les autorités sanitaires compétentes”, souligne le décret qui ajoute que “tout médicament de ce type doit au préalable être commercialisé dans le pays d'origine”. Cependant, il est à noter que “les médicaments destinés à la prévention et au traitement de maladies qui n'existent pas dans le pays d'origine peuvent faire l'objet d'importation après accord du ministre en charge du secteur”. Ces médicaments doivent être soumis à “un contrôle de conformité par les services de l'autorité vétérinaire et accompagnés du bulletin d'analyse certifiant sa conformité aux exigences de mise sur le marché algérien instituée par la loi de 1988”, précise encore le texte. S'agissant des mentions d'étiquetage de ces médicaments, elles doivent être obligatoirement rédigées en langue arabe en priorité, puis dans une autre langue, précise encore le décret.