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Une grand-messe et des vœux pieux
Les puissants au chevet de l'économie mondiale
Publié dans Liberté le 01 - 04 - 2009

Les membres du G20 s'engagent à remettre la machine économique sur les rails, au moment où beaucoup d'entre eux sont gagnés par des velléités de protectionnisme.
Qui mieux que la Grande-Bretagne peut abriter le sommet du G20. Ce pays présente, en effet, tous les symptômes du mal qui ronge l'économie mondiale depuis bientôt deux ans et auquel les puissants de la planète promettent de trouver un antidote. Avant même que la grand-messe soit tenue à Londres, des propositions de remèdes plus ou moins radicaux ont émané ici et là.
Les plus audacieux préconisent la refonte pure et simple de l'architecture financière mondiale héritée des accords de Breton-Woods (ayant abouti au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à la création du FMI et de la Banque mondiale).
Devant l'urgence de la situation, d'autres proposent des actions immédiates consistant à détruire les murs du protectionnisme qui s'empare des Etats, à rayer les pratiques cavalières des établissements financiers, à l'origine de la crise, à instaurer des mécanismes de contrôle en mesure d'assurer une plus grande transparence et à mettre en œuvre une politique fiscale moins contraignante et devant stimuler l'activité économique. De Washington, de Londres, de Paris, de Berlin, les membres les plus influents du G20 multiplient les initiatives pour remettre l'économie mondiale sur les rails et relancer la croissance. Y parviendront-ils ? Rien n'est moins sûr compte tenu des rivalités qui les divisent et qui les trahissent.
C'est en 1999 que le club des 8 Etats les plus riches de la planète (Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni, Japon, France, Italie, Canada et Allemagne) a décidé d'élargir son cercle en mettant en place un forum économique qu'une dizaine de pays émergents choisis arbitrairement (Argentine, Brésil, Mexique, Arabie Saoudite, Chine, Afrique du Sud, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Turquie et Australie) a été invitée à rejoindre. Le but étant de les associer à un processus de dialogue et de concertation visant à endiguer les premiers soubresauts de la crise économique et financière qui se sont manifestés dans les années 1990. À lui seul, le G20 représente les deux tiers du commerce et de la population mondiale ainsi que 90% du produit mondial brut. Dix sommets se sont succédé depuis le premier tenu à Berlin il y a dix ans. Alors que les rencontres étaient habituellement limitées aux ministres des Finances des pays concernés, le dernier sommet organisé le 15 novembre 2008 à Washington était présidé par les chefs d'Etat et de gouvernement. Selon le diagnostic établi lors de cette réunion, l'économie mondiale souffre d'une absence de coopération, d'une mauvaise évaluation des risques et d'une surveillance défaillante des marchés. En d'autres termes, la machine a disjoncté.
Dans les pays pauvres, les conséquences de cette apathie sont plus désastreuses. Selon des organismes internationaux, 90 millions d'individus grossiront les rangs des populations les plus pauvres en 2010.
Pour faire entendre sa voix, l'Afrique a délégué au sommet un représentant du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique). Le président de l'Afrique du Sud parlera aussi au nom du continent noir.
S. L.-K.


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