C'est un vrai calvaire que sont C'est un vrai calvaire que sont en train de vivre, chaque jour, les citoyens de Réghaïa, à l'est d'Alger, notamment les habitants de la rue Mohamed-Bouzidi, en raison du sempiternel problème du marché informel qui endure leur vécu quotidien. En effet, dans une requête adressée au P/APC de Réghaïa et dont nous détenons une copie, les contestataires demandent pour la énième fois l'intervention des autorités locales pour éradiquer ce genre de pratiques illicites qui engendrent des fléaux nuisibles à la société. Dans leur requête, ils expliquent que la rue Mohamed-Bouzidi, une route stratégique, très importante pour la circulation, est devenue plus encombrante, voire bloquée face à la prolifération de ces pseudos commerçants. Selon leurs dires, chaque jour, dès le lever du soleil, des dizaines de commerçants informels viennent ériger des étalages de fortune sur la route pour écouler leurs marchandises, obstruant toutes les issues et accès à leurs demeures. Ils piétinent les lois de la République et exercent ce métier illicite au vu et au su de tous. “Si par malheur, on veut évacuer un malade à l'hôpital, même une ambulance ne peut accéder à notre quartier. Pis encore, des énergumènes ont érigé des tentes à leurs étals, et dès la tombée de la nuit, ces tentes se transforme en beuverie et autres atteintes aux mœurs”, lit-on dans leur requête. Nous nous sommes approchés des citoyens qui ont bien voulu témoigner. Ces derniers nous ont déclaré : “La situation est devenue infernale et invivable au quartier Mohamed-Bouzidi. C'est l'anarchie totale ; les insultes et les bagarres entre riverains et pseudos commerçants sont devenus monnaie courante. Sans oublier les décharges illicites et les odeurs nauséabondes engendrées par ce marché informel qui pourrissent le quartier.” Ayant sollicité à maintes reprises les autorités locales pour trouver une solution à ce récurrent problème, malheureusement et selon les dires des riverains, leurs doléances sont restés lettre morte. Face à cette situation, ils ont décidé de recourir à la presse pour attirer l'attention des hauts responsables. Par ailleurs, on apprend que pas plus tard qu'avant-hier, une délégation de l'APC s'est déplacée sur les lieux pour faire un constat sur la situation. Une opération d'éradication de ce marché est à l'étude, nous a-t-on fait savoir. a l'étude. Nous a-t-on fait savoir. Nacer Zerrouki