Les citoyens livrés à eux-mêmes réclament le départ des élus. Les habitants de la cité El Mihoub 16210 Baraki, située à l'est d'Alger sont en colère à la suite des agissements du maire dont la gestion est discutable à plus d'un titre. En effet, ce quartier souffre terriblement d'un abandon total, c'est ce qui a poussé à la révolte ses habitants qui ne demandent qu'une prise en charge à leurs problèmes dont le cas du tronçon routier menant aux quartiers El Merdja I et II, transitant par le marché. En outre la situation lamentable de la chaussée qui n'a pas cessé de se dégrader jusqu'à devenir quasiment impraticable dès les premières chutes de pluie. Cette situation qui dure depuis quatre ans suite à l'arrêt des travaux de voirie pour des raisons incompréhensible, a transformé la vie de ces habitants en un véritable enfer. «Nous n'avons demandé ni logements, ni kiosques, ni de quelconques avantages, nous demandons juste le revêtement de la chaussée et les trottoirs avec du goudron. Aussi, pour la sécurité de nos enfants et les écoliers, nous les avons interpellés à plusieurs reprises pour poser des ralentisseurs sur les routes et les chemins qui se trouvent à proximité des écoles, en vain», nous déclare un administré de cette localité. Devant le mépris affiché et l'indifférence totale, les citoyens ont créé un comité de quartier Enour pour réclamer leurs droits auprès de la mairie. Les représentants de ce comité ont adressé aux autorités plusieurs requêtes pour prendre en charge leurs problèmes. Selon notre interlocuteur, le premier responsable de la commune leur a expliqué que la commune n'a pas d'argent puis dans une interview accordée à la télévision, ce quartier ne dispose ni de gaz ni d'eau, ce qui fait que l'APC est en train d'étudier son installation avant de procéder au goudronnage. Selon un délégué du comité, ce quartier est doté du gaz de ville et d'eau depuis 1983. D'ailleurs, ce sont les habitants du quartier Haouch El Mihoub qui ont pris en charge l'intégralité des frais d'installation. Selon le témoignage de plusieurs citoyens, cette localité souffre de la hogra depuis plus de 20 ans. Aujourd'hui, ils refusent de garder le silence car ils possèdent des preuves que la gestion de cette APC n'est pas sur la bonne voie. Ainsi l'intervention du nouveau wali est leur dernier espoir pour mettre un terme à ce calvaire vécu au quotidien.