Plus de peur que de mal pour l'international algérien du RC Strasbourg, Yacine Bezzaz, qui avait contracté, dimanche passé, une blessure au niveau de la cheville. L'on redoutait que la blessure du Strasbour- geois pourrait l'amener à déclarer forfait pour la suite de la saison, mais les résultats de l'IRM qu'il a effectuée, hier, font état d'une petite fissure. Ce qui fait qu'il reprendra le chemin des entraînements dans 15 jours. Soulagé, Bezzaz ne pouvait retenir sa joie, lui qui espérait ne pas rater le prochain rendez-vous de l'EN face à l'Egypte. Il en parle. Liberté : Qu'est-ce qu'a révélé l'examen médical que vous avez passé hier ? ll Yacine Bezzaz : Rien de méchant. Selon mon médecin traitant, je me plaignais d'une petite fissure à la cheville. De ce fait, je dois observer un arrêt de travail de 15 jours avant d'entamer le chemin des entraînements. On imagine que vous êtes soulagé surtout que l'hypothèse d'une fin de saison n'était pas écartée… ll Bien entendu. Je ne vous cache pas d'avoir redouter le pire surtout que ma cheville me faisait très mal au moment du choc. Vraiment, j'avais peur que cette blessure va compromettre mes chances de participation pour le prochain match de l'équipe nationale, mais Dieu merci, je ne souffre que d'une légère blessure. Rien de grave, quoi ! Quand allez-vous reprendre le chemin des entraînements ? ll Bientôt. Comme je vous l'ai déjà déclaré, mon médecin m'a prescrit un arrêt de travail de 15 jours tout en m'interdisant de poser le pied sur terre. Je dois aussi faire très attention, car le moindre faux geste pourrait me coûter cher. Normalement, si tout se passe bien, je réintégrerai le groupe dans trois semaines, voire moins. Cela dépendra de l'évolution de mon état de santé. Ouf, je suis soulagé et content à la fois, car si ma blessure était grave, je regarderai le match Algérie-Egypte sur le petit écran. Justement, à deux mois de ce rendez-vous, quelles sont les chances de l'EN dans ce groupe ? ll Disons que nos chances de qualification pour le Mondial sont intactes. Les quatre élections sont premières du groupe et nous aurons l'avantage de jouer la prochaine rencontre face à l'Egypte à domicile. C'est un match à ne pas perdre. Si nous parviendrions à battre les Pharaons, on pourra dès lors rêver du Mondial. Le chemin de l'Afrique du Sud passe par un succès face à l'Egypte. Si l'Egypte n'est pas à présenter, vous aviez sans doute apprécié la valeur des Zambiens. Ne pensez-vous pas que la première place va se jouer entre l'EN, l'Egypte et la Zambie ? ll Tout ce que je peux vous dire est que la Zambie n'est pas à sous-estimer. C'est une sélection qui recèle beaucoup d'individualités et semble en mesure de rivaliser avec n'importe quel adversaire. Ce n'est pas par hasard que les Zambiens ont fait match nul au Caire. Cela prouve beaucoup de choses. Dommage que nous n'avons pas entamé ces éliminatoires par une victoire à Kigali. Justement, vous n'aviez pas été convoqué pour cette rencontre. Vous sembliez déçu vous qui avez suivi cette confrontation à partir de la tribune d'honneur… ll Je vous mentirai si je vous disais que je n'étais pas déçu. Au contraire, j'ai été affecté. je ne m'attendais pas à ce que le coach national ne fasse pas appel à moi. C'est un sentiment légitime car en tant que compétiteur, je veux jouer des rencontres et apporter le plus escompter aux Verts. Cela ne veut pas dire nullement que je suis en train de critiquer les choix de Saâdane. D'ailleurs, en tant que professionnel, je respecte les choix du sélectionneur qui a le droit de faire bon lui semble. Mais ce n'est pas l'avis de Hannachi, par exemple, qui estime que vous avez votre place en sélection nationale… ll (Il observe un moment de silence). cela me va droit au cœur que Hannachi ait déclaré ceci. C'est gentil de sa part, mais je ne peux pas discuter les choix de Saâdane avec lequel j'entretiens d'excellents rapports. Je serai d'ailleurs toujours disposé à défendre les couleurs de l'équipe nationale.
