Les habitants de la ville de Meftah et ses petites localités ont interpellé le wali de Blida, lors de sa visite d'inspection, sur les problèmes d'électrification, d'AEP et de logement. Le wali a donné à cet effet des instructions fermes pour que les responsables locaux répondent aux appels des citoyens qui ne réclament que le minimum pour mener une vie agréable et décente. Le budget alloué pour le développement local et rural de cette localité n'est pas totalement justifié sur le terrain. “La commune la plus en retard dans la réalisation des différents projets”, a martelé le wali. À Sidi Hamed, le wali s'est montré étonné qu'une centaine de familles soient logées dans des baraques construites durant l'ère coloniale par l'ex-SAS. Ces maisons de fortune ont été construites dans les années 1950. Et les occupants de ces habitations se trouvent toujours sous un toit en plaques d'amiante, dépourvues du minimum de commodités. Devant cet état de fait, le wali a instruit les responsables locaux afin de préparer le dossier de ces habitations. À quelques bornes de Sidi Hamed, sur la route menant vers l'hôpital de Meftah, les habitants de deux quartiers Saf Saf et celui des 125 Logements souffrent du mauvais état des routes. Pourtant, ces citoyens ont construit leurs logements sur leurs propres terrains. Dans un autre quartier, El Borg, situé à la sortie ouest de Meftah, les habitants se plaignent de la situation alarmante générée par les camions qui traversent la petite agglomération, pleins de détritus qu'ils déversent dans la décharge située non loin du quartier. Mais les plus gros problèmes rencontrés par les citoyens se trouvent à Souakria et ceux-ci ont d'ailleurs déjà fait parler d'eux, il y a quelques mois, en coupant deux routes. L'on évoquera à ce titre le problème des eaux usées refoulées à cause de la pente.