Permettez-moi de venir, Monsieur le président de la République, vous demander de bien vouloir examiner mon cas. J'ai recouru à votre haute autorité en qualité du premier magistrat du pays en qui, j'espère, mon appel sera entendu et résolu par vous. Il s'agit d'un logement qui m'a été attribué par l'APC de Sidi M'hamed le 20 mai 1990 dont ci-joint une copie de la pré-affectation au site de Dar El-Beïda dont, jusqu'à ce jour, je ne suis pas rentré en possession. J'ai l'honneur de vous faire connaître que j'occupe un logement de 2 pièces et une cuisine à l'adresse indiquée ci-dessus, où vivent mes 5 enfants dont 4 sont mariés et pères chacun respectivement de 3, 2, 3 et 1 enfants, dans une surface de 46m2. Veuillez juger vous-même, Monsieur le Président, et mettez-vous à ma place, sauf votre respect, les problèmes que je vis au quotidien avec ma femme qui elle est diabétique et hypertendue. Je fais appel à votre indulgence et à votre bon cœur pour cette famille qui vit le calvaire afin d'intervenir auprès des services concernés pour entrer en possession de ce logement pour pouvoir alléger nos souffrances. Je me suis présenté au service concerné à l'APC de Sidi M'hamed lequel m'a répondu que les travaux ont été arrêtés par l'EPLF de Béjaïa. J'ai écrit au wali délégué de Sidi M'hamed, en vain. Je me suis adressé au ministre de l'Habitat, qui m'a invité à écrire au chef de la daïra. Hélas ! la missive que j'ai envoyé le 9/11/08 est restée lettre morte. Et dire, que certains des bénéficiaires ont eu leur logement à l'époque où Monsieur Cherif Rahmani était gouverneur d'Alger et dont ces logements ont été attribués comme “logement social”. Devant cette situation et ce désarroi que ma famille vit, elle ne demande qu'avoir un autre logement plus décent. Vu que toutes les portes auxquelles j'ai frappé sont restées fermées, je m'adresse à vous, Monsieur le président de la République, mon dernier recours pour m'aider auprès des autorités de la commune de Sidi M'hamed afin de m'attribuer ce logement que j'attends depuis 19 ans où dois-je comprendre que je ne suis pas un Algérien ! MONSIEUR OUDJIL Arezki 7, rue Ibn-An-Nafis - Alger