Ceux qui auguraient de l'obsolescence de l'acte de gestion de l'enquête publique intitulée “Commodo – Incommodo” doivent revoir leur copie de prédication. Et pour cause, l'acte procédurier a réintégré ses “pénates” qu'il n'aurait jamais dû quitter lorsqu'il logeait dans les lignes du cahier administratif de la commune. Saluée donc par l'assujetti citoyen aux lois et honnie par la caste d'affairistes de tout acabit qui l'ont poussée vers la porte d'un revers de la main, l'absence de l'acte de gestion de la gérance de tous les jours aurait fait néanmoins beaucoup de dégâts au contribuable et, partant, à la cité tout entière. En effet, que d'espaces verts détournés et de prétendus “lifting” automobiles ont ouvert au rez-de-chaussée d'immeubles, fragilisant ainsi l'ossature de la copropriété. Bien sûr que l'“enquête” aurait collaboré à protéger la propriété du “beylik” de tout dessein d'incessibilité et aidé la collectivité à faire l'économie de squats de voies communes au voisinage. Enfin, s'il en est, l'“indésirable” procédure de “commodo incommodo” s'est manifestée durant une quinzaine de jours sur l'esplanade de l'APC de Bab El-Oued où elle s'“affiche” désormais à hauteur d'homme afin de consigner d'éventuelles déclarations et observations subordonnées à l'octroi d'une autorisation d'exploitation d'un fast-food. Un outil dissuasif pour qui voudrait mettre un terme aux querelles de justiciables.