Exit les scènes de liesse populaire, passons aux choses sérieuses. Ça va mal, même très mal : les effets du réchauffements, ça fait " réchauffé " mais c'est bien vrai. L'espérance de vie de la banquise n'ira pas au-delà de l'an 2100 _ la remontée des mers entrainera la disparition d'îles et de pays comme le Bangladesh _ la traque du carbone dans le monde ne semble pas avoir d'épilogue et les populations d'abeilles sont menacées par les pesticides, ce qui compromet irrémédiablement la pollinisation des champs et ipso facto la production de fruits. Certains responsables du Cnes (Conseil national économique et social) ”gorgés” d'optimisme, semblent croire dur comme fer en une ère nouvelle, celle où les penseurs-acteurs, il faut entendre les tenants du savoir, sont partie intégrante des sphères décisionnelles. Il faut dire que sans ces visionnaires avertis, notre avenir continuera à baigner dans la précarité. Quant à notre “droit de cité” il n'en sera que plus bafoué tant il nous sera difficile de nous faire entendre par delà nos frontières. Mais est-ce possible ? Le Président de la République opérera-t-il les changements espérés ? L'engagement pour la Terre est aujourd'hui un enjeu économique et politique qui n'admet pas de surenchère.