Le correspondant d'En Nahar El-Jadid à Skikda, M. Djamel Boudis, a été condamné, dimanche, par le juge près le tribunal de Tamalous à une peine de 6 mois de prison avec sursis assortie d'une amende de 100 000 DA. Les faits remontent au 26 mars, lorsque le journaliste fut intercepté dans un barrage de la police à l'entrée ouest de Tamalous. Au préalable, il a reçu une somme de 10 000 DA de la part d'un particulier, dont les billets de banque ont été photographiés. Il a été alors accusé de recevoir des pots-de-vin en contrepartie d'un article de presse. Le journaliste a certes reçu cette somme mais, selon ses déclarations, pour une insertion publicitaire dans le journal où il exerce. Le procureur de la République a requis alors une peine de 1 an de prison ferme et une amende de 10 000 DA. La défense de l'accusé a plaidé l'innocence en l'absence de preuves tangibles du crime et également le code de la presse tant le prévenu exerce dans un journal commercial. Le journaliste nous a déclaré après le verdict que “cela est une machination de la mafia de Tamalous qu'il n'a cessé de dénoncer dans ses articles de presse”. Il compte se pourvoir en cassation.