Il y a des actifs dormants : pas moins de 1 million et demi de m2 de bâti sont fermés depuis 10 ans et non exploités. Pas moins de 370 000 emplois dont 65% de postes permanents ont été créés sur une période de 9 mois, et ce, à la faveur de la mise en œuvre du programme d'appui à la relance économique. Voilà ce qu'a annoncé,hier, M. Abdelkader Khelil délégué auprès du Chef du gouvernement à la relance économique, au cours de la rencontre-débat organisée au centre de presse d'El Moudjahid. En présentant son bilan, le représentant du gouvernement s'efforcera de démontrer l'évolution en termes de réalisations de projets engagés, entre octobre 2001, et mars 2002, “on est passé de 1 199 projets à 3 016 achevés.” Pour les chantiers en cours, il dira que “de 1 830, le nombre est passé à 4 067”. En termes d'emplois, il parlera d'une évolution de 231 400 à 370 000 créés jusqu'à fin juin 2002, faisant ressortir, selon son bilan, un rythme d'exécution de 134%. L'avancée, relèvera-t-il, a été favorisée, depuis que la décision a été prise de “décentraliser la gestion du programme, en responsabilisant notamment les walis”. Il s'agit, selon lui, de rétablir un équilibre régional, par une mise à niveau des régions, leur désenclavement et le soutien aux populations locales “dans le but d'une reconquête territoriale”, sachant que “65% de la population se concentrent sur le littoral”. Aussi, dira-t-il, 900 000 élèves, ont bénéficié de ce programme, avec la réalisation de 33 lycées, 360 centres scolaires etc. Il orientera l'attention du programme sur la réorganisation territoriale. M. Khelil annoncera que le privé participe à 97% des réalisations dans ce cadre de relance, afin de “lutter contre la pauvreté et la marginalisation”. Ce sont donc pas moins de 11 000 entreprises qui travaillent dans ce sens “en toute transparence”, souligne-t-il. Les actions sont concentrées sur les travaux publics, l'enseignement supérieur, l'habitat, l'hydraulique etc., faisant savoir que 100 milliards de DA, ont été transférés à la gestion des walis. Enfin, il plaidera en faveur de la nécessité d'exploitation des actifs dormants, “puisque pas moins de 1 million et demi de m2 de bâti sont fermés depuis 10 ans et non exploités”. A. W.