laghouat extensions et aménagements illicites à hassi r'mel Le chef-lieu de la daïra de Hassi R'mel, situé à 120 km au sud de Laghouat, est livré à la merci de l'anarchie urbanistique. L'extension et l'aménagement anarchiques de logements et autres biens de l'OPGI prennent des proportions inquiétantes. En effet, destinées initialement pour des aires de jeux pour enfants et espaces verts, les parcelles de terrains nus se sont transformées en baraques et autres extensions illicites ne répondant à aucune norme réglementaire ou environnementale. Pourtant, il est formellement interdit de délivrer une autorisation permettant à un propriétaire de procéder à des aménagements au niveau de la structure extérieure des biens de l'Etat. Les logements qui ont fait l'objet d'aménagements anarchiques, étant la propriété de l'OPGI, l'occupant même détenteur d'un titre de propriété, n'est pas en droit de porter des transformations au bien immobilier. Une visite dans les quartiers nous a confirmé l'ampleur de ce phénomène. Des citoyens, victimes de cette anarchie, nous ont indiqué qu'il existe même de véritables chantiers nocturnes pour ne pas être surpris par les services compétents. En effet, il n'y a presque pas un bâtiment qui est épargné par la prolifération de ces extensions illicites, notamment au rez-de-chaussée des immeubles. On y trouve toutes sortes de bâtisses, allant des garages aux clôtures en passant par des cabinets et ateliers de professions libérales. Ainsi, des particuliers ont fini par construire de vastes “suites” à leurs locaux commerciaux. D'autres personnes ont carrément accaparé des espaces existant entre les bâtisses pour ériger des cabinets de fonction libérale et autres terrasses sans permis de construire. Dans une lettre adressée au wali de Laghouat, un locataire à la cité 5-Juillet, a dénoncé l'un des squatteurs d'une parcelle de terrain relevant du bien public, située à proximité du bâtiment H20 n°03, d'avoir érigé une baraque louée à une tierce personne pour l'exercice d'une activité commerciale. Un réseau des eaux usées y est improvisé, un compteur de gaz de ville placé et un branchement électrique anarchique réalisé. Un état de fait affectant le cadre de vie des riverains, les exposant à des risques certains. Arezki BOUHAMAM béjaïa Ighil ali commémore le héros el-mokrani Ighil Ali a rendu, avant-hier, un vibrant hommage à la figure de proue de l'insurrection de 1871 : le héros révolutionnaire Hadj Mohamed El-Mokrani. Une riche journée a été consacrée pour célébrer le 138e anniversaire de la mort de ce martyr, symbole de l'Algérie des résistants. Un riche programme a été concocté par l'association socioculturelle Nadi El-Mokrani. Au menu : une conférence sur l'histoire, une visite sur le site historique Boumezrag et la mosquée Sidi Mohamed Oussanoun, érigée en 1510. Ce dernier édifice a été partiellement restauré en 2003. À signaler qu'un projet de restauration de la maison du héros national Cheikh Mohamed El-Mokrani, sise à la Qalaâ d'Ath Abbas (Ighil Ali), est promis par le wali. L'association Nadi El-Mokrani plaide pour la restauration de la medersa, construite en 1931 par les Oulémas. Au programme, figure également un tournoi de football et un semi-marathon organisés du 6 au 8 mai à Kalaât Beni Abbès, dans la commune d'Ighil Ali. C. L.