« Tous nos textes réglementaires régissant la propriété intellectuelle sont conformes aux exigences de l'OMC et aucune inquiétude n'est à formuler concernant cet aspect dans le cadre des négociations pour l'accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) », a indiqué hier le directeur général de l'Institut national de la propriété intellectuelle (Inapi), Amor Bouhnik, lors d'une conférence de presse. L'Algérie a répondu à plus de 200 questions ayant trait à ce sujet et émanant de différents pays membres lors du sixième round des négociations, a-t-il ajouté. Il estime qu'elle s'en est bien sortie, étant donné qu'aucune question relative à ce volet n'a été soulevée lors du septième round. Il a rappelé que l'Algérie a procédé à plusieurs changements dans la réglementation inhérente à la propriété intellectuelle qui se sont traduits, notamment, par la promulgation en 2003 de plusieurs lois et ordonnances. Ces révisions s'imposent, car pour accéder à l'OMC, il faudra que l'ensemble des textes réglementaires régissant la propriété intellectuelle soient conformes aux dispositions de l'accord signé entre l'OMC et l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Selon la même source, d'autres révisions de la réglementation ne sont pas à exclure, si la nécessité de le faire se fait sentir lors du huitième round des négociations pour l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Les déclarations de M. Bouhnik viennent démentir ainsi les informations selon lesquelles les Algériens trouvent des difficultés à convaincre leurs vis-à-vis au sein de l'OMC concernant ce volet en raison de l'ampleur du phénomène de la contrefaçon en Algérie qui illustre parfaitement la faiblesse du système de protection de la propriété intellectuelle. Une ampleur que le conférencier trouve exagérée, estimant que l'Algérie n'est pas plus touchée que les autres pays à travers le monde par ce fléau.