Le super Grand Prix de Doha qui s'est tenu vendredi au stade Shim-ben-Hamad Qatar Club a été un grand rendez-vous sportif. C'est un meeting qui a vu la participation de grandes figures de l'athlétisme mondial. L'Algérie, de son côté, a été beaucoup plus représentée dans la discipline des demi-fond. Ainsi, Hadj Lazib Othmane a été aligné sur les 110 haies et a pu être classé à la 8e place avec 13,73 mn. Zerguelaine Antar a réussi à décrocher la 7e place en réalisant 3 : 35.02 et ce, en se mesurant aux 7 spécialistes kenyans, deux Marocains et deux Ethiopiens. Il a réussi à déclasser deux d'entre eux. Son coéquipier Boukensa Tarek a été contraint à abandonner la poursuite de la course après une blessure. Ainsi que Manceur Nadjim sur les 800 m qui s'est blessé en milieu du parcours. Bensalem Mohamed-Amin est entré à la 11e place dans les 3 000 m, il a couru aux côtés de 10 Kenyans en réalisant un temps de 8 : 50.98, alors que le premier est arrivé avec un temps de 7 : 58.85 devant. Pour le sport féminin, il a été représenté par Mendil Widad, alignée sur les 300 m steeples. Elle s'est accrochée au premier tour avant de faire une chute. Elle s'est levée, prit son courage et suivit le peleton jusqu'à l'arrivée. Elle a été reçue par un tonnerre d'applaudissements de tous les spectateurs et officiels en signe de reconnaissance de sa volonté de vouloir réussir. … et sans kinésithérapeute Malgré la bonne volonté des athlètes et leur détermination à réaliser des scores honorables, l'absence du masseur de l'équipe a pesé sur leur rendement. Certains athlètes avait ressenti déjà des douleurs avant le début de la compétition. Cet état de fait a poussé l'entraîneur Brahmia à prendre ses précautions afin de sauver les meubles. Par ailleurs, l'équipe s'est déplacée dans de mauvaises conditions et dans le stress. L'athlète Boulehdfane n'a eu son visa que le mercredi à 11h, alors que le vol était prévu à 13h15. Le dossier de leur prise en charge était incertain jusqu'à la dernière minute. Ces problèmes, les autres équipes ne les connaissent pas. La machine est bien huilée loin de toutes les considérations, contrairement à la délégation algérienne. Makhloufi Rabai, athlète algérien, était en stage de préparation à Doha depuis un mois. Arrive le jour J, il n'a pas été engagé. Rencontrer dans un hôtel à Doha, il n'a pas caché sa déception. “Je suis ici depuis un mois. En Algérie je suis entraîné par l'entraîneur et à Doha par Nourdine Bensaâd, entraîneur algérien installé au Qatar. Je me suis bien préparé, mais à deux jours de la compétition j'étais informé que je n'étais pas engagé. Mon manager est un Français que je ne connais même pas. Ces étrangers ne cherchent qu'à nous engager dans des petits rassemblements sans nous donner la chance de faire nos preuves”, nous a-t-il déclaré.