Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a affirmé hier à Alger qu'il n'y avait aucun problème entre son département et les hospitalo-universitaires en grève à travers le territoire national. “Le ministère de l'Enseignement supérieur n'a aucun problème avec les médecins et les enseignants des sciences médicales qui perçoivent régulièrement leurs salaires”, a indiqué M. Harraoubia en marge de la conférence nationale des directeurs des établissements universitaires. Il a rappelé que le ministère avait œuvré pour l'élaboration du statut particulier de l'enseignant, actuellement en vigueur, ajoutant que “le ministère s'acquitte pleinement de ses obligations à l'endroit de tous les enseignants”. Rappelant que le problème posé par les enseignants des sciences médicales était pris en charge, M. Harraoubia a estimé que les allégations des enseignants étaient “dénuées de fondement”. Il a soutenu à ce propos que ces derniers “ne se sont pas adressés directement au ministre”. Il a souligné la nécessité de chercher la vérité à la source. Estimant que les revendications étaient “infondées”, le ministre a par ailleurs exclu le risque d'une année blanche affirmant que son secteur “tient compte de l'intérêt de tous les enseignants, étudiants et travailleurs”. Il a également rappelé que son département s'était adressé à ses enseignants “en toute franchise”. “La grève a commencé le 21 mars alors que le gouvernement a été formé le 27 avril, serait-il raisonnable d'envisager quoi que ce soit en ce laps de temps?”, s'est-il interrogé