L'information publiée dans notre édition d'hier, ayant trait à une lettre de l'ambassade du Venezuela adressée à la FAF et à l'USMA, concernant le cas du joueur vénézuélien Isea Anderson qui n'aurait pas été payé, a vite fait réagir la direction du club algérois. En effet, Saïd Allik a tenu à démentir le fait que Anderson n'ait pas été payé. “Effectivement, l'ambassade du Venezuela a pris attache avec la direction du club pour le paiement des honoraires d'Anderson. Avec tout le respect que je dois à Monsieur l'ambassadeur vénézuélien, ce n'est pas de son ressort d'entreprendre de telles démarches du moment que l'USMA a toujours honoré ses engagements avec ses joueurs”, nous a déclaré le boss des Rouge et Noir, qui révèle qu'avant son retour dans son pays natal pour être au chevet de sa mère malade, Anderson a été non seulement payé au dernier centime, mais son contrat a été résilié à sa demande. “Je tiens à vous révéler que Anderson a demandé à ce qu'il soit libéré de l'USMA pour pouvoir rentrer chez lui au Venezuela afin d'être au chevet de sa mère souffrante. Nous avons décidé d'accéder à sa demande en résiliant son contrat”, précise notre interlocuteur. Il faut savoir que la direction du club a été destinataire le mois dernier d'un courrier d'Anderson dont Liberté détient une copie et dans lequel le Vénézuélien avait prié le président Allik de parvenir à un accord afin de lui permettre de rentrer définitivement dans son pays natal. “Je vous informe qu'en raison d'un problème urgent de santé de ma mère, je souhaiterais retourner définitivement au Venezuela. Vu que je suis fils unique, je dois être présent lors de son opération ainsi que pour sa convalescence. M. le président, je vous sollicite très respectueusement de voir la possibilité d'arriver à un accord à l'amiable entre les deux parties vu la situation urgente susmentionnée pour la rupture définitive de mon contrat qui me lie à l'USMA”, lit-on dans la lettre qu'a adressée Anderson au premier responsable du club. Ce dernier avait, quelques jours après, accéder à la demande de son joueur en le saisissant à son tour par une lettre que lui a été transmise et dont Liberté détient aussi une copie. “Nous adhérons pleinement à votre demande de retour dans votre pays sous certaines conditions. Nous vous rappelons que votre contrat restera valable jusqu'au 30 décembre 2010, vous êtes sous-contrat pour une année et demie et non pour six mois comme vous l'avez mentionné dans votre lettre. Il ne vous échappe pas que nous avons accepté de payer (par échange de joueur) 25 000 dollars pour une durée de 2 ans à votre ancien club le WAC. Néanmoins, nous sommes prêts à vous libérer”, rapporte le contenu de la lettre qu'avait adressée Allik à son joueur. Ce n'est que le 30 avril passé que l'USMA et Anderson ont décidé de résilier le contrat à l'amiable. L'USMA s'est engagée à verser au joueur le salaire du mois d'avril, la prime du match gagné face à l'AS Khroub et le billet d'avion en aller simple (Alger-Rome). C'est ce qui a été écrit dans le document de la résiliation du contrat que les deux parties ont paraphé. Il a été aussi mentionné que les deux parties ne pourront se prévaloir d'aucune indemnité pour quelque motif que se soit. “Anderson a été libéré et payé jusqu'au dernier sou. Donc, il n'existe aucun problème”, conclut le président Allik.