Résumé : Un véhicule venait de doubler Farid sans préambule et ce dernier le percute avant de s'immobiliser. Le passager était une femme qu'on s'apprêtait à évacuer à l'hôpital. Farid veut l'accompagner. 3eme partie Le médecin s'approche de Farid : - Vous êtes blessé monsieur, vous saignez. Farid porte la main à son front : - Oui. Je crois que j'ai une entaille au front. - Montez dans l‘ambulance, je vais tout de suite arrêter ces saignements, et puis vous ferez mieux de nous accompagner à l'hôpital, je dois vous examiner. Dans un tel cas, une hémorragie interne est toujours à craindre. Farid ne se le fait pas dire deux fois. Il était plutôt inquiet pour la jeune femme, plus que pour lui-même. L'ambulance reprend son chemin en sens inverse, et en moins de vingt minutes, ils sont à l'hôpital où les deux accidentés sont immédiatement conduits aux urgences. Farid est examiné par le médecin de garde, qui, hormis sa petite blessure au front, ne relève rien de grave. Par contre, la jeune femme n'avait toujours pas repris connaissance. Farid s'inquiète : - A-t-elle quelque chose de grave ? - On ne peut se prononcer sans procéder à quelques radios et analyses. Apparemment, elle est en état de choc. - Mais docteur, pourquoi n'essaye-t-on pas tout d'abord de lui administrer quelque chose pour la réanimer ? - C'est déjà fait. Si tout va bien, elle reprendra connaissance dans un instant. Farid fixe la jeune femme. Elle portait un jean noir et une chemise bleu clair. Elle avait perdu une chaussure, et on remarque un petit pied nu aux orteils peints d'un rouge éclatant. Farid se penche sur elle et remarque que sa bouche avait formé un léger rictus aux commissures. Souffre-t-elle ? se demande-t-il en regardant un visage aux traits réguliers. - Comment cela s'est-il passé ? demande une infirmière qui voulait connaître les circonstances de l'accident. - Je ne sais pas, répondit Farid. Cela s'est passé tellement vite. Cette dame s'est mise au travers de mon chemin. J'ai essayé de l'éviter et je me suis retrouvé projeté dans la direction opposée. Heureusement, qu'il y avait la balustrade. - Hum... Je vois. Je crois que le choc est plutôt psychique pour elle. À la voir ainsi, elle ne souffre d'aucune blessure apparente. - Je l'espère. La jeune femme avait remué, et l'infirmière se précipite vers elle : - Elle reprend connaissance lance-t-elle. Vite… un médecin… Le médecin de garde qui était sorti revint précipitamment : - Elle reprend connaissance, répète l'infirmière - C'est une bonne chose. Cela prouve que le cerveau est intact. (À suivre) Y. H.