Un nouvel élément vient s'ajouter à l'enquête concernant le drame de la policière tuée par son collègue, le 12 mai dernier, avant que celui-ci ne tente de se suicider. En effet, seul témoin du crime, le policier, une fois rétabli, lèvera le voile sur une affaire au sujet de laquelle subsistent beaucoup de zones d'ombre. Ce dernier, que certains même donnaient déjà pour mort, a été opéré au courant de la semaine écoulée au CHU Abdesselam-Ibn Badis de Constantine. L'opération pilotée par le professeur Aroufi Lakhdar, médecin chef du service de neurochirurgie, assisté de deux chirurgiens, Chabbi Adel et Zitouni Radil, a été menée avec succès, a révélé, avant-hier, une source médicale. L'état de santé du policier qui a tué sa collègue, le 12 mai dernier, avant de tenter de se suicider, est jugé satisfaisant, a révélé, avant-hier, une source médicale du CHU Ibn Badis de Constantine. L'on peut ainsi dire que l'opération a été un coup de maître puisque le policier souffrait d'un traumatisme crânien balistique très grave. Certains même le donnaient déjà pour mort. “La balle qu'il s'est tirée en pleine tête a pénétré le temporal droit avant de ressortir du frontal gauche, causant beaucoup de dégâts sur son passage”, a déclaré notre source. Et d'ajouter : “Bien que l'opération se soit bien déroulée, le patient doit rester en observation”. Ce dernier a, en effet, tenté de mettre un terme à sa vie en se tirant une balle dans la tête, après avoir tiré sur sa collègue qui, elle, n'a pas eu autant de chance. Les faits ont eu lieu un certain mardi de la première quinzaine de mai, à la sortie de la cité Boussouf, à quelques mètres seulement du lieu où les deux victimes habitaient. Le policier et sa collègue ont été découverts par des passants baignant dans une mare de sang, à l'intérieur d'un véhicule de marque Polo. La femme n'a pas survécu aux 5 balles qui lui ont été tirées dessus dont une dans la tête. Le policier, quant à lui, a été immédiatement transporté au CHU où depuis il est hospitalisé dans le service de neurochirurgie. À rappeler que les deux victimes, avant cette tragédie, entretenaient une relation extraconjugale puisque le policier était marié et père de 3 enfants. Selon une source proche de leurs familles, ce dernier aurait demandé à sa dulcinée de l'épouser mais celle-ci aurait refusé, ce qui expliquerait son acte. Par ailleurs, les services de la police auront peut-être, quant à eux, d'autres éléments à ajouter à leur enquête, notamment, après le rétablissement de l'une des deux victimes, qui se trouve être le seul témoin du crime.