C'est un véritable drame qui s'est passé, mardi dernier, vers 16h45, à la sortie de la cité Boussouf, à Constantine. Des passants découvrent deux corps, celui d'un homme et d'une femme baignant dans une mare de sang, à l'intérieur d'un véhicule de marque Polo, stationné à proximité de l'Institut national de l'alimentation et des techniques agroalimentaires (Inata). L'une des victimes, en l'occurrence la femme, est morte sur le coup. L'autre occupant du véhicule, assis à la place du conducteur, était entre la vie et la mort lorsque les passants ont alerté les services de la police. Il a été immédiatement transporté par la Protection civile, appelée sur les lieux, au CHU Ibn-Badis de Constantine. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme a tiré 5 balles sur sa compagne, dont une en pleine tête, avant de se tirer une balle dans la tête avec sa propre arme de service. Souffrant d'un grave traumatisme crânien balistique, selon les médecins, le policier se trouve toujours au service de neurochirurgie de l'hôpital, dans un état comateux. La jeune femme, quant à elle, a été transportée à la morgue. Selon des sources au fait du dossier, il s'agirait d'un crime passionnel. En effet, les deux victimes entretenaient une relation amicale depuis des années. L., policier, âgé de 47 ans était marié et père de trois enfants. La jeune femme, elle, était âgée de 33 ans lorsqu'elle a été ravie à la vie. Elle était agent de police affectée au 6e arrondissement de Boudjenana. Lui était officié dans les services des renseignements généraux de Constantine. Tous les deux résident dans le même quartier, à savoir la première tranche de la cité Boussouf. Une enquête a été ouverte pour découvrir les circonstances de cette tragédie qui vient, encore une fois, d'endeuiller le corps de la Sûreté nationale.