Une assemblée générale a été organisée hier par Naït Brahim Hamid, le président du conseil syndical des facultés d'Alger à l'amphithéâtre de la fac d'Alger. Etait présent à cette rencontre, le recteur de l'université M. Hadjar. Cette réunion a réuni plus d'une centaine de fonctionnaires qui revendiquent leurs droits. À l'origine de cette manifestation, une plate-forme de revendications acceptée en février dernier par le recteur, mais qui n'a toujours pas été mise en œuvre. “Nous demandons une administration dirigée avec des gens compétents. Et rien n'a été réalisé depuis la signature, il y a 4 mois”, a déclaré Naït Brahim. Il faut savoir que l'AG d'hier s'inscrit dans une série de rassemblements qui a été entamée depuis le début de juin. En effet, les syndicalistes ont manifesté le 7 juin dernier à Sidi-Abdallah (Zéralda), le 8 juin à l'ITFC de Ben Aknoun, le 9 juin à la faculté des sciences économiques du Caroubier et enfin le 10 juin à l'annexe de la faculté de Bouzaréah. Les revendications des fonctionnaires consistent en la mise en place d'une administration dirigée par des administrateurs. “L'université a les moyens, pourquoi ne pas créer des stages de formation pour les secrétaires. Chacun doit avoir la place qu'il mérite et pour laquelle il est qualifié”, a clamé Naït Brahim. Pour cette revendication, le recteur avait donné raison aux syndicalistes lors de l'assemblée. “Je vous assure que des dispositions seront mises en place avant les vacances d'été pour qu'il n'y ait plus ce genre de méthodes de travail”, a annoncé M. Hadjar. Un autre problème a été soulevé par le personnel des facultés à savoir l'absence de la sécurité au sein des établissements. “On n'est pas en sécurité, de plus l'administration ne nous protège pas. On a eu à plusieurs reprises des conflits avec des étudiants et le bouquet final, ce sont les agents de sécurité qui se retrouvent devant le juge”, a témoigné un agent de sécurité travaillant à la fac centrale. Plusieurs d'entre eux ont réclamé leurs droits sur ce point. “Il y a des jeunes qui veulent rentrer de force, et cela mène à la violence. Bien sûr les coupables ce sont nous”, ont souligné plusieurs agents. Une autre revendication : les tenues appropriées aux agents. “Seulement quelques-uns ont eu des tenues et les autres attendent toujours”, a réclamé Naït Brahim. Mais le recteur leur a assuré que ce problème sera résolu “dans les plus brefs délais”, a-t-il confirmé.