Ils sont plusieurs quartiers d'une même zone sise au centre-ville, reliés au poste maçonné situé à hauteur du siège de la daïra, à pâtir, depuis 4 ans, d'un problème de baisse et de chute de tension, dès les premières chaleurs de l'année. Les habitants (plus de 400 familles) touchés par ce problème crucial qui, selon eux, empire d'année en année, nous ont fait part, outre de leur inconfort (avec la chaleur caniculaire que la région vient de connaître et de celles à venir, l'été ne faisant que commencer), de leur inquiétude devant les risques réels de dommages de leurs appareils électroménagers et autres appareils de climatisation, postes de télévision, ordinateurs… Certains habitants du lotissement 112 en auraient déjà fait les frais, l'année dernière, en perdant des appareils coûteux (climatiseurs et autres) du fait des variations brusques de tension qui se produisent aussi en hiver avec l'utilisation d'appareils de chauffage électrique. Dans l'une des lettres de réclamation qu'ils ont adressée au chef de l'agence Sonelgaz de Mouzaïa (et qui serait une lettre de relance), ils signalent “la non-conformité à la réalité du voltage, à savoir 168 volts pour le 220 et 200 pour le 380”. Avec l'accroissement de la population et la surconsommation électrique (la vente par facilités a boosté les achats d'appareils de climatisation, congélation, machines à laver, fours à micro-ondes, ordinateurs et autres), le poste mixte de la daïra, sollicité à l'excès, est surchargé. La population lésée, très incommodée certains jours du ramadan dernier, réclame l'installation d'un nouveau poste “afin de pouvoir jouir de nos climatiseurs, réfrigérateurs, téléviseurs… voire de l'éclairage”.