Résumé : Sarah s'évade de temps à autre pour penser à Farid. Meriem remarque qu'elle devient heureuse et sourit à tout bout de champ. Elle veut en connaître les raisons… 22eme partie Meriem s'approche d'elle et lui murmure à l'oreille : - J'en fais une affaire, parce que je sais reconnaître une femme amoureuse. Sarah sursaute : - Non… Non, tu n'y es pas. Je ne suis pas du tout amoureuse. - Mais si. On ne me l'apprend pas à moi qui suis tombée amoureuse des dizaines de fois. - Tu prends tes amourettes fantoches pour de l'amour Meriem. - Ce ne sont pas des amourettes fantoches. Mais un passage obligé dans la vie pour chaque être humain normal. - Hum. Ça c'est toi qui le dis. - Je le dis en connaissance de cause. Aller raconte. - Je te raconte ? - Ne fais donc pas l'innocente Sarah. Qui es donc l'heureux élu ? - Il n'y a pas d'heureux élu Meriem. Tu te fais des idées. - Arrête avec tes cachotteries Sarah. Je ne vais plus te harceler. Mais, je maintiens mes soupçons quant à une nouvelle relation amoureuse. Garde le secret si tu veux, mais je suis certaine que tu finiras bien par cracher le morceau. - Oh la la ! Mais tu en fais une maladie Meriem ! - Mais c'est toi qui ne veux pas te confier. - Très bien. Je vais te dire en deux mots de quoi il s'agit. - Il s'agit donc bien de quelque chose. - Pas de grand-chose, ne te méprends pas. - Tout de même, il y a anguille sous roche. - Non loin de là. Voilà, il y a un peu plus d'un mois, j'ai rencontré un homme… - Beau, gentil ? - Beau oui. Gentil… très même… et surtout intelligent… - Oh ! Tu as une de ces chances Sarah. Tu es tombée d'une seule traite sur le gros lot. Le prince charmant dans toute sa splendeur. - Tu n'y es pas du tout Meriem. Cet homme m'a sauvé la vie. - Hein ! Comment ? - Mais laisse-moi donc te raconter un peu cette histoire, tu m'interrompes à tout bout de champ. - C'est fini. Je ne vais plus t'interrompre. Allez, vas-y, accouche. - Eh bien voilà. Un jour j'ai voulu me suicider et… - Tu voulais… quoi ? - Me suicider. Voilà que tu m'interrompes encore. - Mais on n'a pas idée Sarah, te suicider ! Cela me donne carrément la chair de poule. (À suivre) Y. H.