Le rapprochement de l'administration du citoyen est une "réalité tangible"    Le président du Kazakhstan félicite le président de la République pour sa réélection pour un second mandat    Organisation de 7 marchés saisonniers spécialisés pour réguler les prix des produits agricoles    Le Premier ministre pakistanais félicite le président de la République pour sa réélection    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 41.788 martyrs et 96.794 blessés    Arrivé lundi à Laâyoune pour ce qui constitue sa première visite dans la région    Cisjordanie occupée: au moins 15 Palestiniens arrêtés par les forces sionistes    CAN-2025: une liste de 26 joueurs pour la double confrontation face au Togo dévoilée    Pluies orageuses sur plusieurs wilayas du nord à partir de jeudi    Constantine: inauguration du lycée régional de mathématiques    Accidents/zones urbaines: 14 morts et 455 blessés en une semaine    Ghaza: plusieurs martyrs et blessés dans des bombardements de l'armée sioniste    Ligue 1 Mobilis : L'entraîneur de l'ASO Chlef Samir Zaoui suspendu un mois    Dessalement d'eau de mer: le PDG de Sonatrach inspecte la remise en service de la station d'El-Hamma    Algérie-Niger: signature d'un procès-verbal des discussions dans le domaine des hydrocarbures    Mascara: le Moudjahid Kada Ameur inhumé au cimetière de Sidi Othmane    Festival international d'Oran du film arabe: 18 documentaires longs et courts métrages en compétition    Cas de diphtérie et de paludisme dans certaines wilayas du sud: les équipes médicales de la Protection civile poursuivent la campagne de vaccination    Backyard Ultra Algérie: la course sans fin le 19 octobre prochain à Alger    La narration assumée de l'histoire constitue un "socle référentiel" pour les générations    Ligue 1 Mobilis: le coup d'envoi du match MC Oran-ASO Chlef décalé à 20h30    L'Algérie met en garde contre les plans israéliens    Une délégation du Conseil de la nation participe à la 4e partie de la session ordinaire 2024    Examen des opportunités de partenariat entre Sonelgaz et «Elsewedy Electric Algeria»    De Mistura en visite, jeudi, aux camps des réfugiés sahraouis    Décès de l'ancien président du MC Oran Mohamed Brahim Mehadji    Nettoyage et embellissement    La cellule d'écoute et de prévention appelle à une nutrition plus saine des enfants    Les impacts entre 2025/2030/2050 des politiques de la transition énergétique seront déterminantes    L'intelligence artificielle, un allié pour les journalistes    Les Verts pour un sans-faute face au Togo    Scarthin Books à Cromford, antre du livre en pleine campagne    Ouverture du premier atelier national sur l'actualisation de la liste indicative    La création de l'Etat-nation algérien au fondement de l'islamisme (II)    Audience Le président du CSJ reçoit une délégation du groupe de la Banque islamique de développement    Chefs d'Etat et dirigeants du monde continuent de le féliciter    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le flambeau du patriotisme ne s'est jamais éteint en Kabylie
Les jeunes d'aujourd'hui redécouvrent enfin les valeurs de la patrie
Publié dans Liberté le 23 - 06 - 2009

L'espace d'une simple partie de football remportée par les vaillants Fennecs de Rabah Saâdane, et voilà que tout un volcan de nif et de dignité explose dans nos villes et nos campagnes.
Après plusieurs années de galère, de doute et d'insécurité, l'Algérien a-t-il retrouvé ses repères et sa fibre nationaliste ? À Tizi Ouzou comme dans les contrées les plus reculées du Djurdjura, là où le maréchal Bugeaud avait essuyé jadis les pires affronts des insurgés kabyles d'El-Mokrani ou de Lalla Fadhma n'Soumeur au milieu du XIXe siècle, ou encore là où l'armée coloniale du général Challe avait enregistré les plus grandes pertes de son histoire, face aux glorieux combattants du colonel Amirouche et de Mohand Oulhadj, le patriotisme puise toujours ses racines ancestrales qui font encore frémir de fierté et de bravoure les monts du Djurdjura et les maquis de l'Akfadou et de Tamgout. L'espace d'une simple partie de football remportée tout récemment par les vaillants Fennecs de Rabah Saâdane, et voilà que tout un volcan de nif et de dignité envahit nos villes et nos campagnes. L'espace de quelques décennies de turbulences et d'errements regrettables imposés par une histoire pleine de dérapages et de paradoxes, et voilà que l'Algérien se remet à se réconcilier avec lui-même. En fait, les années passent et se chevauchent parfois en matière de revendications linguistiques et identitaires, mais aussi de révoltes sociales et populaires, mais la Kabylie est restée fidèle aux valeurs sacrées de la patrie, celle des Abane Ramdane, Amirouche, Krim Belkacem, Mohand Oulhadj et Ouamrane, héros de la révolution sacrée de Novembre 1954, mais aussi celle des Tahar Djaout, Kamel Amzal, Matoub Lounès, Smaïl Yefsah, Rachid Tigziri, Guermah Massinissa et tous les autres martyrs de la démocratie morts pour une Algérie meilleure. Bien évidemment, il y a ceux qui estiment que la famille et l'école d'aujourd'hui ne jouent plus leur rôle de génératrices de conscience nationaliste et de profond attachement à la patrie. D'autres voix, beaucoup plus nombreuses celles-là, s'élèvent ici et là pour rappeler en fait que l'Algérien a toujours le “bled dans le sang” car, dans les moments difficiles, on ne peut tourner le dos à tout ce qui touche aux constantes nationales. Que de dures épreuves n'a-t-on pas vécues ces dernières années en Kabylie où l'union sacrée a toujours été de mise : les douloureux évènements du Printemps berbère d'avril 1980, la tragédie du Printemps noir de 2001, le tremblement de terre de 2003 et les inondations de Bab El-Oued, pour ne citer que ces dures épreuves, ont prouvé à chaque fois que la flamme du patriotisme et l'amour de la patrie n'ont jamais déteint de leur valeur en Kabylie. “Entre l'Algérie et la démocratie, j'opterai sans réfléchir pour l'Algérie”, disait le brave et regretté da Slimane Amirat d'une voix qui résonne encore à travers les échos du Djurdjura. “L'amour de la patrie coule dans nos veines et nous colle à la peau”, me disait un jour le vaillant et sage da Ali Zamoum, cet homme légendaire qui eut l'insigne honneur de dupliquer dans son village natal d'Ighil Imoula le document historique portant proclamation du déclenchement de la révolution de Novembre 1954 à travers tout le pays. Ce sont toutes ces valeurs jalousement ancrées en nous qui donnent la nette impression d'avoir retrouvé ces dernières années leur valeur et leur signification. À Tizi Ouzou, Larbaâ Nath-Irathen, Azazga, Aïn El-Hammam et dans les contrées les plus reculées de la Kabylie belle, rebelle et fidèle, tous les jeunes d'aujourd'hui qui s'évertuent à exhiber à chaque occasion l'emblème national le font de plus en plus fort et avec beaucoup plus de conviction, de fierté et de dignité comme pour affirmer en fait qu'une flamme ne s'éteint jamais. Il est à espérer que cette lueur d'espoir et ce regain d'intérêt de la génération actuelle pour la mère patrie embaument davantage notre quotidien pour que l'Algérie retrouve sa quiétude, sa saveur et son lustre d'antan. Djerdjer yessawal i l'Aurès (le Djurdjura appelle l'Aurès), chantait le mythique Lounès Matoub, et voilà que les échos des montagnes répercutent au loin le fameux “one, two, three ! Viva l'Algérie !” comme pour redonner des forces tangibles et des lueurs d'espoir à tout un peuple qui ne veut guère baisser les bras et qui continue de croire en son étoile.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.