L'esplanade de Riad El-Feth a réuni une grande foule, pour la clôture du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse. En marge des récompenses, Mme Toumi a annoncé que l'édition de 2010 durera 15 jours. Le livre a trôné à l'esplanade de Riadh El-Feth, durant 8 jours, dans le cadre du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse, dans sa 2e édition dédiée à l'Afrique et organisée du 21 au 29 juin. Inscrit dans le cadre du Panaf (d'ailleurs, il représente une préouverture pour l'évènement continental qui débutera le 5 juillet prochain), le Festival a enregistré une forte affluence du public, tout en proposant diverses activités, entre expositions de livres, des séances de ventes-dédicaces, des rencontres thématiques, des jeux éducatifs, des lectures poétiques et des représentations théâtrales. Le Festival a également été rehaussé par la présence de nombreuses personnalités du monde de la littérature, notamment l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, l'écrivaine congolaise et ancienne ministre de la Culture Mambou Aimée Gnali, l'écrivain algérien Anouar Benmalek, l'auteur et éditeur au Seuil Louis Gardel, l'écrivain togolais Sami Tchak, etc. ainsi que par la présence du comédien Sid Ahmed Agoumi, qui a dispensé des séances de lectures de textes d'auteurs algériens, dans son “Voyage dans la mémoire”. Mais toute bonne chose à une fin ! Avant-hier, une cérémonie de clôture a été organisée, durant laquelle les lauréats du concours de la nouvelle — dans les trois langues — ont été primés. En présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, celle-ci a annoncé dans une brève allocution : “Le Festival de l'année 2010 durera 15 jours, contrairement à cette édition.” Suite à cela, le jury a dévoilé de choix, tout en avouant la difficulté de départager les concurrents, qui ont été près d'une cinquantaine à envoyer leurs nouvelles. Composé des universitaires Abdelhamid Bourayou (pour la langue arabe), Aïcha Kassoul (pour la langue française) et Djoher Amhis (pour la langue amazighe), le jury a fini tout de même — malgré la difficulté — par trancher et désigner trois lauréats. Recevant leur prix des mains de la ministre, le lauréat de la meilleure nouvelle en langue arabe, c'est le jeune étudiant de 25 ans, Belaïd Blaïli, de la wilaya de Chlef, pour Voyage en sens contraire, qui a été primé. Le prix de la meilleure nouvelle en amazigh est revenu à Moussa Abdenour pour sa nouvelle un Ecrivain à l'hôpital, et la meilleure nouvelle en langue française est Voyage de noces, de la jeune étudiante en anglais, Ilhem Meraoui. D'autre part, le public, massivement présent à l'esplanade de Riadh El-Feth, pour cette clôture, a eu droit à un mégaconcert, animé d'abord par un groupe de zerna, qui a revisité des standards de musique algérienne. Un collectif venu du Mali s'est ensuite chargé d'enflammer la scène. Proposant une musique pleine de couleurs et riche en sonorités, le groupe malien Galane, composé de Salif et Soma, ont fait le show et égayé la scène, surtout avec leur chanson Merci à l'Algérie, une sorte d'hommage au pays hôte de l'Afrique. C'est donc une clôture en beauté qui a réuni un public des quatre coins du pays et du continent. Comme une sorte d'avant-goût du 2e Festival culturel panafricain, qui démarre le 5 juillet prochain, le Festival international de la littérature et du livre de jeunesse s'est clôturé en beauté, réunissant ainsi un public venant des quatre coins du pays et du continent.