La Commission arabe des droits de l'Homme (CADH) a examiné, hier au siège de la Ligue arabe, le plan arabe d'orientation pour l'élaboration des rapports nationaux sur les droits de l'Homme. Le vice-président de la CADH (Algérie), M. Abdelmadjid Zaâlani, a précisé que la commission, qui constitue un mécanisme de suivi de l'exécution de la Charte arabe des droits de l'Homme, a examiné également le parachèvement des aspects relatifs à son règlement intérieur. Les pays arabes doivent soumettre à la commission des rapports pour démontrer leur engagement en matière d'exécution des clauses de la charte, a-t-il indiqué. Il a ajouté que la CADH prévoit l'introduction d'un amendement dans son statut pour pouvoir recevoir directement les plaintes des citoyens sur les violations des droits de l'Homme, soulignant que la commission œuvre à sensibiliser le citoyen arabe quant à l'importance de la Charte arabe des droits de l'Homme. La Ligue arabe avait organisé samedi un atelier sur la Charte arabe des droits de l'Homme consacré à l'examen de plusieurs axes contenus dans le document, notamment les droits des minorités religieuses, les droits de l'accusé, la question de la justice, la violence à l'égard des femmes, la traite humaine et les mécanismes de la Charte arabe des droits de l'Homme. Entrée en vigueur le 16 mars 2008, la Charte arabe des droits de l'Homme a été signée par 10 pays arabes, à savoir l'Algérie, la Jordanie, la Libye, la Syrie, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Yémen, la Palestine, le Qatar et l'Arabie Saoudite.