Aussi paradoxal que cela puisse paraître, bien que le chef-lieu de la wilaya soit encore au stade de bourgade, il n'en demeure pas moins que le foncier et l'immobilier connaissent en cette période des prix qui frisent souvent l'inimaginable. Des appartements de trois pièces frôlent en cette période, selon les informations recueillies auprès d'une agence immobilier, les 150 millions de centimes et sans acte notarié, tenez-vous bien. Un prix qui n'est pas à la portée des bourses moyennes, nous dit-on. À El-Tarf, les prix du foncier flambent aussi, où le mètre carré non construit atteint 1 200 DA alors que dans un passé récent, il était vendu à moins de 800 dinars dans les grandes agglomérations comme Bouhadjar, Boutheldja, Ben M'hidi et Dréan. À El-Kala, courtisée par les investisseurs, le mètre carré n'a jamais franchi la barre de 1 800 DA. À présent, il est très délicat de se procurer même une poche pour pouvoir construire une petite maisonnette. Le foncier fait objet actuellement de querelles entre voisins et tout le monde a senti que c'est le seul créneau porteur. Ce sont généralement les courtiers qui tirent le maximum de profit dans pareille situation. Une chose est sûre : les propriétaires de terrains à bâtir ou de logements, même appartenant à l'Opgi, trouvent acquéreurs, même en pas-de-porte. Tahar BOUDJEMAÂ