L'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a mis en garde contre les effets des médicaments contrefaits qui “privent les malades de traitements efficaces et compliquent certaines maladies”. La proportion de médicaments de mauvaise qualité ou contrefaits testés en Asie et en Afrique oscillerait entre 50 et 60%, souligne l'ONUDC dans un rapport publié par son bureau au Caire. Le rapport indique que les antibiotiques et les médicaments contre la malaria, dont les constituants ne répondent pas aux normes, peuvent donner lieu à une résistance au traitement. Le document souligne à ce propos que les fabricants de ces médicaments ciblent les pays en développement qui n'ont pas les moyens de procéder à un contrôle des médicaments en laboratoires. Il est prévu, selon la même source, une augmentation du volume du commerce illicite des médicaments contrefaits à 75 milliard de dollars en 2010, soit une hausse de 92% par rapport à 2005. L'ONUDC appelle les pays nantis à cesser de submerger la région de l'Afrique de l'Ouest de ces médicaments et de prendre des sanctions à l'encontre des sociétés impliquées dans ce commerce, exhortant les gouvernements à redoubler d'effort et à appliquer les lois relatives à la lutte contre ce commerce illicite.