La 5e édition du Festival culturel international de danses populaires s'est ouvert lundi dernier au stade du 24-Février-1956 de Sidi Bel-Abbès, en présence du wali, des élus ainsi que d'une assistance nombreuse composée essentiellement de festivaliers, de familles et de jeunes. Dans son allocution d'ouverture, la directrice de la culture et commissaire du festival a rappelé l'objectif essentielle de cette manifestation et qui consiste à “encourager les échanges culturels entres les peuples du monde et permettre à nos invités de différents pays de mieux connaître notre culture. Donc, ce rendez-vous qui d'envergure internationale est un espace de paix, d'amitié et de dialogue interculturel. Ceci permettra aussi à nos concitoyens de découvrir la beauté des arts de la danse populaire des autres pays”. Place ensuite au spectacle avec des prestations d'une durée de trois minutes pour chacune des troupes participantes, notamment la troupe Tell de Sidi Bel-Abbès, qui a ouvert les festivités par ses rythmes et danses alaoui de style nehari, la troupe Moulaya du Liban, la troupe Wasilitzia de la Zambie, Chilosiniartez du Zimbabwe, Ziguini du Togo et Bakalama du Sénégal. Drapés de leur habit traditionnel, les danseurs ont réussi à partager avec le public la joie et le plaisir de la danse en les faisant voyager, à travers notamment des pas de danse cadencés, du fin fond de l'Afrique. Après cette exaltation, le public s'est réjoui au rythme des troupes de danses traditionnelles venues du Chypre, d'Italie, du Portugal et de la République Tchèque qui ont fait exploser la scène avec des pas de danse rythmés et des sonorités médiévales, avec des instruments comme le violon, l'accordéon, la mandoline, la flûte et des tambours. Au milieu de la nuit, les spectateurs ont également apprécié les présentations des troupes de Palestine, de Tunisie, d'Irak et de Libye qui ont interprété des danses traditionnelles issues de leur patrimoine local. Par ailleurs, le Festival s'étalera jusqu'au 18 juillet prochain, et plusieurs activités et spectacles d'animation sont au programme. A. BOUSMAHA