Pour la 5e soirée du Festival culturel international de danses populaires de Sidi Bel-Abbès (inscrit à son tour dans le cadre du Panaf), l'association Karkabou Beni Sissen d'El Kseur de Ouargla a ouvert le bal des festivités, enflammant ainsi le théâtre de verdure de la ville. Le charme des danses de la troupe, avec ses couleurs, ses odeurs et ses veines africaines a fait vibrer les murs du théâtre et a transporté l'assistance –nombreuse- au fond de cet authentique art. Elle a été suivie de l'association El Tel de Sidi Bel-Abbès. Puis, changement de décor, avec un show ensorcelant du groupe culturel Kiss Wen Sidi du Burkina Faso qui, avec ses rythmes effrénés sur les airs du balafon et autres xylophone, ont subjugué et tenu en haleine toute l'assistance avec trois genres de danses “Doudou, Salo et Warba”. Après l'Afrique, place à l'Europe avec la troupe tchèque Yanochichak, composée de danseurs et musiciens professionnels, qui ont brillamment réussi l'interprétation de trois danses intitulées “Miav, Sardach et la danse comique des chapeaux”. La dernière partie de la soirée a été consacrée à la troupe nationale des arts populaires irakiens qui a revisité tout le répertoire de danse de la civilisation mésopotamienne. C'est avec des danses purement orientales que le ballet de Bagdad a réussi le tour de force d'offrir aux belabbésiens une véritable mosaïque de chorégraphie et de musique, venue du pays du Tigre et l'Euphrate, notamment les célèbres “Dabké arabe, Kurde et du Basra” qui n'ont laissé personne indifférent ou insensible. A. BOUSMAHA