La vie conjugale est la première des choses touchée par ce problème. Beaucoup de couples divorcent ou se séparent momentanément pour des problèmes entre belle famille et belle fille. Apparemment la solution à la crise du logement en Algérie n'est pas pour demain. Plus que nécessaire, l'acquisition d'un logement reste le but le plus important à réaliser pour l'Algérien. Beaucoup de projets, surtout le mariage, restent dépendant d'un logement. Si une personne n'arrive pas à l'avoir ou le perd pour une raison ou une autre, il voit toute sa vie basculer et ses rêves s'évaporer. La vie conjugale est la première des choses touchée par ce problème. Beaucoup de couples divorcent ou se séparent momentanément pour des problèmes entre belle-famille et belle-fille. Le plus dangereux est quand le couple se retrouve un jour à la rue parce qu'il n'a ni les moyens matériels ni financiers pour assurer une vie descente à sa petite famille. La rue peut lui coûter même sa vie et celle de ses enfants. Malgré les projets de réalisation de logements, la crise de l'habitat persiste. Sur fond de corruption, minimas sociaux, chômage, pauvreté salariale et aggravation des inégalités sociales, des millions de personnes survivent avec les minimas sociaux, des millions de personnes sont au chômage et des millions de salariés sont en situation de pauvreté. S'ajoute à cela la spéculation immobilière, provoquant ainsi une hausse des loyers que le citoyen à salaire précaire ne peut se permettre. Il est à souligner que les expulsions des logements de fonction surtout des salariés modestes (chambres de bonne, loge de concierge), logements vétustes ou sans confort progressent. (Ils sont expulsés sans relogement). Il est à noter aussi que les structures d'hébergement sont saturées, faute de solution de relogement à la sortie et que les mesure pour écarter les sans-abri des centres se banalisent. Résultat : les sans-abri décédés dans la rue sont en grand nombre. Ainsi, la précarité du logement se traduit par le développement de l'errance urbaine familiale. F. AOUZELLEG