Livrées depuis trois ans à l'action érosive des rôdeurs et aux aléas du temps, les logements et les bureaux qui composent cette unité sont pratiquement dévastés, au grand dam des forestiers de la commune qui continuent à croupir dans un local de fortune. Une semi-brigade des services des forêts édifiée dans la commune de Sidi Merouane et livrée aux riverains et aux rôdeurs depuis des années sans que cela inquiète le moins du monde la partie concernée. Composée d'un ensemble de logements et de bureaux, ladite structure, achevée en juillet 2006, n'est toujours pas réceptionnée définitivement et est, depuis, dans un état d'abandon total. Cette situation est générée par un conflit entre l'entreprise de réalisation et la Conservation des forêts. Selon les termes d'une plainte déposée par le chef de l'entreprise de réalisation au niveau du procureur de la République de Mila en date du 22 mai 2009, le conservateur des forêts s'oppose au versement des droits de l'entreprise relatifs à la quatrième tranche du projet et aux travaux supplémentaires exécutés au terme de l'opération pour le prétexte fallacieux que lesdits travaux n'ont pas reçu la réception provisoire des services du BEM (bureau d'études de Mila). Or, il est souligné dans le document en question (une copie en notre possession), que la réception provisoire a été bel et bien effectuée par les services du BEM chargés du suivi du projet en date du 12 juillet 2006 et que le conservateur des forêts continue, depuis pratiquement trois ans, à priver injustement le chef d'entreprise de réalisation de ses droits évalués à 875 578,41 DA. Cette situation a fini à la longue par se répercuter sur les structures de la semi-brigade en question. Livrées depuis trois ans à l'action érosive des rôdeurs et aux aléas du temps, les logements et les bureaux qui composent cette unité sont pratiquement dévastés, au grand dam des forestiers de la commune qui continuent à croupir dans un local de fortune. Aussi, le chef d'entreprise, contacté par nos soins, s'interroge-t-il sur les véritables motivations qui ont conduit à cette situation, accusant le conservateur des forêts de manœuvres déloyales. “J'ai la preuve matérielle que ce dernier a reçu le PV de réception provisoire établi par les services du BEM, en date du 12 juillet 2006, mais pour des raisons inavouées, il continue de le taire (le PV du BEM, ndlr) dans les arcanes de son administration.” Aussi, notre interlocuteur interpelle-t-il le wali, demandant son intervention afin de mettre un terme à cet imbroglio qui n'a que trop duré. K. Bouabdellah