Placé sous le haut patronage du wali d'Oum El Bouaghi, la première édition du Festival national de l'enfance s'est ouverte samedi dernier à la maison de la culture Nouar-Boubekeur et se poursuivra jusqu'au 30 juillet prochain. Placé sous le thème “Pour ne pas oublier l'enfant de Palestine”, ce festival, le premier du genre dans la wilaya, est organisé par la maison de la Culture en coordination avec l'association Manahal pour la culture et les arts. Celui-ci tombe à point nommé en cette période de vacances et de canicule afin d'animer un tant soit peu la scène culturelle dans le chef-lieu d'Oum El-Bouaghi et les villes avoisinantes, cette manifestation se veut un rayon de soleil pour les enfants. C'est donc une louable initiative prise par les organisateurs, dans la mesure où elle s'intéresse au monde passionnant de l'enfance – une frange de la population qui constitue les hommes de demain – d'où la nécessité de lui accorder une importance à la hauteur de l'ambition. De plus, ce festival qui se veut solidaire avec les enfants palestiniens, victimes de la colonisation sioniste, n'en demeure pas moins une occasion propice et opportune pour les enfants de s'exprimer à travers la chanson, la danse et le théâtre. Le programme arrêté est riche, diversifié et varié. En effet, le chef-lieu de la wilaya vivra durant ces six jours au rythme des planches infantiles puisque une dizaine de troupes en provenance des wilayas de Constantine, M'sila, Mila, Guelma, Souk-Ahras, Khenchela, Bordj Bou-Arrirédj, Batna et Alger, égailleront les journées et les nuits d'Oum El-Bouaghi. Les troupes invitées représenteront entre autres les pièces Sisbane, le Jumeau, le Choix, le Testament. Par ailleurs, il est important de rappeler qu'une dynamique culturelle est enregistrée au niveau de la maison de la culture Nouar-Boubekeur et ce, par les diverses activités qu'elle abrite tout au long de l'année. K. Messaad